De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Vous pourrez peut-être bientôt choisir votre auto-école en fonction de son taux de réussite à l'examen du permis de conduire. Selon les informations du magazine Auto Plus, la Sécurité routière a fait une proposition au gouvernement qui pourrait, si elle est retenue, donner un sérieux avantages à tous les candidats à l'examen. La Sécurité routière propose en effet de mettre en place un classement officiel des auto-écoles en fonction de leurs résultats, auquel quiconque pourrait avoir accès.
Des informations difficiles à obtenir
Aujourd'hui, il est possible de connaître le taux de réussite de telle ou telle auto-école, mais c'est la préfecture, et elle seule, qui peut communiquer ce type d'informations, à condition toutefois de fournir le numéro d'agrément de celle-ci au moment où l'on fait sa demande. Une procédure qui peut donc rapidement se transformer en parcours du combattant pour les futurs conducteurs qui voudraient choisir leur formateur en fonction de ses résultats. Reste les différents classements que l'on peut trouver sur Internet par exemple, mais qui ne sont pas toujours réalisés sous le contrôle des autorités.
Plus de transparence vis-à-vis des candidats au permis
Proposée dans le cadre de la réforme sur le permis de conduire, cette mesure est également destinée à faciliter l'accès au permis de conduire. Souvent taxé d'être trop cher, ce précieux sésame n'est, pour un nombre croissant d'automobilistes, plus un passage obligé avant de prendre le volant. Le nombre de conducteurs sans permis est en effet estimé à 300 000 en France, et selon un récent sondage, plus de 25% des 15-24 ans seraient prêts à prendre le volant sans être en possession du permis. La Sécurité routière propose donc aux auto-écoles de se placer dans une démarche de transparence vis-à-vis des candidats au permis de conduire, plutôt que d'établir un classement officiel difficile à mettre en place en raison des caractéristiques propres à chaque établissement (délais, conditions d'exercice, mais aussi environnement urbain ou rural, etc...). Au gouvernement de trancher.