Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Les escrocs ne prennent jamais de vacances. Selon les données de la Banque de France, l'arnaque à la carte bancaire a représenté pas moins de 464 millions d'euros en 2021. Un somme conséquente, établie à partir des plaintes déposées par les clients de banques au service national Perceval. Les procédés se multiplient mais certains reviennent de manière régulière, signes qu'ils sont promesse de gain pour les malfaiteurs.
On note ainsi le fameux "phishig", qui consiste en une simple usurpation d'identité : l'escroc se fait passer au téléphone pour votre banquier, et vous informe d'activités douteuses sur votre compte, en insistant sur l'urgence de la situation. Dans la panique, le client donne ses coordonnées bancaires. L'arnaque est d'autant plus efficace que certains malfrats parviennent à appeler les clients depuis le numéro de leur agence postale. Dans certains cas, les voleurs passent par le biais d'un SMS, ou d'un mail, et incitent la victime à cliquer sur le lien contenu sous le prétexte de résoudre un problème sur le compte ou d'obtenir un remboursement. Il récupèrent ainsi les données confidentielles de la victime.
Arnaques bancaires : comment les éviter ?
Pour éviter ce genre de situation qui engendre du stress, mieux vaut connaître vos droits et ceux des banques. Déjà, il est essentiel de rappeler que jamais votre conseiller bancaire ne vous demandera vos coordonnées de compte par téléphone, SMS ou mail, quelque soit l'urgence de la situation. Vous pouvez également changer régulièrement vos mots de passe, et éviter d'enregistrer les mots de passe sur des plateformes ou des sites sur internet.