Qu'est-ce que le "No spend january", ce nouveau défi qui vous apprend à économiser ?IllustrationIstock
Après le “Dry January”, l'heure est au “No spend january”. Quel est ce nouveau défi qui vous apprend à économiser ?
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Les fêtes de fin d’année paraissent déjà loin, l’hiver a pris ses quartiers et il peut être tentant de se réconforter autour d’un bon repas ou d’un achat improvisé. Alors que certains se sont lancés dans le “Dry January”, cette nouvelle pratique qui consiste à ne pas boire d’alcool durant tout le mois de janvier, d’autres se laissent donc désormais tenter par le “No spend january”, sous-entendu “Janvier sans dépens”, afin de ne dépenser que le minimum nécessaire durant ces 31 jours. Comment se déroule ce challenge qui vous apprend à économiser ?

No spend january : un nouveau défi du mois

Janvier est là et il s’impose comme l’un des plus longs mois d’hiver avec, au programme, des journées courtes et des températures glaciales. Alors que les soldes viennent tout juste de démarrer, il peut donc être appréciable de réaliser quelques achats imprévus pour se sortir de la morosité et ainsi se faire plaisir. C’est sans compter sur la naissance d’un nouveau challenge, le “No spend january”, qui consiste à éviter toutes les dépenses superflues durant le mois.

Dans la lignée du “Dry January” et popularisé par les réseaux sociaux, le “No spend january” vise à faire des économies durant le mois et à éviter le syndrome de la cigale avec des dépenses déraisonnables. Il cherche également à faire prendre conscience d’un budget et à lister ses dépenses, entre nécessité et achat compulsif. Comme le rapportent nos confrères de RMC, d’après Olivier Dauvers, journaliste spécialisé en économie, ce défi “intéressant” mêle dimension ludique et sociologique.

No spend january : mieux gérer son budget

Pour mener à bien ce “No spend january”, il est donc essentiel de noter toutes ses dépenses du mois écoulé, voire des mois précédents afin de réaliser une observation de son budget. Il est ensuite nécessaire de procéder à une étude de ses postes de dépenses afin de faire le tri entre ces dernières. Vous pouvez, par exemple, lister les charges liées au logement, aux transports ou à la téléphonie en fonction de leur importance.

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Le pôle de dépenses lié à la nourriture requiert une attention particulière. Il convient de faire la différence entre les repas pris chez soi, réalisés avec des ingrédients achetés lors de courses alimentaires, et les services de livraison ou encore les restaurants. Le premier cas de figure est défini comme essentiel, au contraire du deuxième.

No spend january : le moyen de réapprendre à consommer ?

Grâce au “No spend january”, c’est une étude du consumérisme qui est réalisée. Si vous pouvez vous interroger sur la nécessité d’acheter un café à emporter ou de vous procurer une nouvelle robe, chacun est libre de placer ses dépenses essentielles où il le souhaite. Le “No spend january” ne doit ainsi pas être associé à une privation trop stricte.

Comme l’explique Olivier Dauvers, “la consommation est un acte heureux, épanouissant, volontaire et qui fait plaisir [...] le rapport de force ne doit pas être inversé”. À l’heure des bonnes résolutions, le “No spend january” peut toutefois s’affirmer comme un moyen utile de revoir ses priorités et de réapprendre à consommer intelligemment.