De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
En petit comité, sous couvre-feu ou même annulées... Nul ne sait encore comment nous passerons les fêtes de fin d'année. Plusieurs industries s'inquiètent de leur avenir : magasins de jouets, libraires, vendeurs de sapins... Mais la peur s'installe également chez les producteurs alimentaires. Chocolat, foie gras, champagne... D'après Le Figaro, la période de Noël représente une grande partie du chiffre d'affaires dans ces secteurs. Le foie gras par exemple, réaliserait 70% de ses ventes sur la même période. Toutefois, un secteur en particulier ne semble pas souffrir de la situation sanitaire...
Il s'agit du saumon fumé, qui concerne une trentaine d'entreprises de fumage en France. Depuis le début de l'année, ce poisson très apprécié des Françaises et Français connaît un bond de plus de 10%. Pendant le premier confinement, ce bond atteint presque les 15%. Selon le quotidien français, cette augmentation est particulièrement remarquée au drive, où on note un bond de 60%. Pour continuer à séduire les consommateurs, les producteurs n'ont pas hésité à diversifier l'offre : saumon en tranches, en carpaccios, en pavés...
Un rebond impressionnant après un recul de la consommation en 2013
Le Figaro ne manque pas de souligner que cette passion française du saumon a été secouée, en 2013, par un reportage de l'émission "Envoyé Spécial". Le programme télévisé révélait des conditions de production inquiétantes : utilisation de composés chimiques, poisson génétiquement modifié, élevage intensif... Selon Arte, la consommation de saumon fumé chutait alors de 13% en deux ans. Les producteurs ont vraisemblablement réussi à reconquérir les Français, notamment grâce au savoir-faire et à la qualité de fumage.