Yannick Neuder est un nom quasi inconnu des Français comme il l'était des médias. Et pourtant il vient d'être nommé au ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles en renfort de...
94 ans après les faits, l'affaire Seznec refait la Une de l'actualité ce week-end. Samedi, un premier fragment d'os, "peut-être une tête de fémur" selon le procureur de Brest Philippe Récappé, comme le rapporte Europe 1, a été découvert à l'occasion de fouilles réalisées, sur une initiative privée, dans la cave et le cellier de l'ancienne maison de la famille Seznec, située à Morlaix, dans le Finistère. Le propriétaire de la demeure, actuellement inhabitée, avait donné son feu vert. Cette première découverte avait alors débouché sur une intervention de la police.
Ce dimanche 25 février, c'est donc "une dizaine d'agents de la police judiciaire et de l'identification judiciaire", d'après France 3 région, qui a poursuivi les recherches. Et un nouveau fragment d'os humain a été retrouvé. Il s'agirait, comme le rapporte France 3 région, "de l'autre extrémité du fémur". Selon l'AFP, dont Le Dauphiné Libéré se fait l'écho, lorsque les enquêteurs ont quitté les lieux en fin d'après-midi, aux alentours de 16 heures, des scellés avaient été apposés sur la maison. "Lieu de recherche des causes de la mort" et "découverte de deux fragments d’os et une pipe", pouvait-on y lire. Toujours d'après l'AFP, la police judiciaire de Rennes aurait été saisie de l’enquête.
"Il y aura d’autres choses"
Et les découvertes seraient loin d'être terminées à en croire l'un des instigateurs de ces fouilles. "Il y aura d’autres choses. On s’attendait à faire des découvertes à un mètre de profondeur et on trouve à la surface", affirme Bertrand Vilain. Et de préciser : "On avait une information solide, un témoignage précieux. On n’a pas creusé au hasard." Et pour cause, ces fouilles ont été motivées par le témoignage inédit d'un des enfants du couple Seznec paru il y a trois ans, dans l'ouvrage intitulé "Pour en finir avec l'affaire Seznec" de Denis Langlois, ex-avocat de la famille. "Petit-Guillaume", 11 ans au moment des faits, s'était en effet confié en 1978 à un neveu lui racontant avoir surpris sa mère repousser les avance d'un certain "Pierre" en mai 1923. "Je crois qu’elle a dû se défendre et le frapper à la tête", avait-il alors expliqué.
À voir en vidéo sur le même thème - Pour en finir avec l'affaire Seznec : Denis Langlois