Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Le travail de la cellule Ariane vient de livrer de nouveaux résultats. Les enquêteurs ont découvert un lien inattendu entre Eric Foray, 48 ans, disparu dans la Drôme en septembre 2016, et Nordahl Lelandais qui a avoué avoir tué Maëlys de Araujo et le caporal Arthur Noyer. Le trentenaire mis en examen pour meurtre et assassinat avait dans son" carnet' le numéro d’un "parent d’Eric, un certain Julien Foray", explique Régis Pique, le compagnon du disparu à RTL.
Pour l’instant cela n’implique pas Nordahl Lelandais dans la disparition du quadragénaire et les enquêteurs se montrent d’ailleurs très discrets sur les éléments qu’ils trouvent. "Je n'en sais pas plus, c'est le secret de l'instruction. Même mon avocat n'en dit pas plus" ajoute Régis Pique.
A lire aussi : Nordahl Lelandais : 40 affaires pourraient être rouvertes au total
Pris entre deux sentiments
Le compagnon d’Eric Foray ne cache cependant pas son espoir de savoir enfin ce qu’il est advenu de l’homme avec qui il partageait sa vie, tout en craignant le pire, auquel d’ailleurs il ne veut pas croire. "À la fois ça me donne un espoir, à la fois ça ne me rassure pas parce que si c'est vraiment Lelandais, hélas, j'ai peur. Mais je ne veux pas croire qu'Éric ne soit plus de ce monde et je garde toujours espoir", confie-t-il avant d’ajouter : "Pour moi il est vivant".
Une dizaine d’affaires est actuellement scrutée à la loupe par les enquêteurs de la cellule Ariane, qui retracent en parallèle l’emploi du temps de Nordahl Lelandais sur plusieurs années. Pour les familles de disparus, c’est une forme de soulagement que leur dossier soit pris en charge et certaines d’ailleurs misent beaucoup sur la piste de l’ex-militaire. "Je me dis que deux meurtres en quatre mois soi-disant accidentels, ça ne colle pas. On peut penser qu'il a fait d'autres victimes. Je suis persuadée qu'on a affaire à un serial-killer", confiait la mère d’Adrien Fiorello, un jeune homme disparu, à Reuters.