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Nordahl Lelandais : incarcéré à l’isolement dans l’attente de ses procès
Depuis le 10 juillet 2018, Nordhal Lelandais est incarcéré à la prison de Saint-Quentin-Fallavier (Isère), rapporte Le Dauphiné Libéré. Dans l’attente de ses procès, il a été placé à l’isolement et bénéficie normalement "d’une surveillance en adéquation avec son profil", assure une source proche du dossier au quotidien régional. D’après ses informations "il ne présente cependant pas de tendances suicidaires".
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La possibilité d’un suicide inquiète l’administration pénitentiaire, souligne France Bleu. "Que Lelandais attente à ses jours, c’est la crainte de toute partie civile", confirme Bernard Boulloud, avocat de la famille d’Arthur Noyer : dans ce cas, le suspect ne pourrait plus s’expliquer.
Près d’un an après la disparition de Maëlys, son tueur présumé – Nordahl Lelandais – fait l’objet de plusieurs enquêtes. Le 29 mars dernier, il avait finalement avoué avoir tué le caporal Arthur Noyer, disparu dans la nuit du 11 au 12 avril 2017, dont les obsèques se tiendront le vendredi 7 septembre. Il fait l’objet d’une troisième mise-en-examen pour "agression sexuelle sur une mineure de moins de 15 ans", après avoir été identifié sur une vidéo où il s’en prendrait à sa propre petite-cousine, âgée de 6 ans, souligne RTL.
Nordhal Lelandais : une hospitalisation de 5 mois au service psychiatrie du Vinatier
Avant d’être placé à l’isolement, le trentenaire avait été hospitalisé 5 mois durant (février à juillet 2018) au centre hospitalier Le Vinatier (Bron, Métropole de Lyon), un ancien asile départemental aujourd’hui spécialisé en psychiatrie. Deux jours après avoir guidé les enquêteurs jusqu’à la dépouille de Maëlys de Araujo, l’ancien militaire avait demandé une hospitalisation en psychiatrie, précise France Bleu. Il avait alors expliqué souffrir d’angoisses post-aveux et de trouble du sommeil. Sur place, il était maintenu sous la surveillance du pôle de santé mentale des détenus.
Avant ses aveux Nordahl Lelandais était détenu à la maison d’arrêt de Varces-Allières-et-Risset. Il a toutefois été transféré au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier le 14 septembre 2017, à la suite de menaces de morts de la part de ses codétenus, indique France Soir.
Vidéo "Mon frère aurait pu côtoyer Nordhal Lelandais", témoigne la sœur d’un disparu en Savoie en 2012