De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Pendant des semaines les autorités ont mené des recherches approfondies et intenses afin de retrouver le corps de Maëlys de Araujo, disparue dans la nuit du 26 au 27 août à Pont-de-Beauvoisin (Isère). Il aura finalement fallu les aveux du principal suspect, Nordahl Lelandais, et ses indications pour que les enquêteurs mettent la main sur la quasi-totalité des restes de la fillette. Ils ont été retrouvés dans les gorges de Chailles, près de la commune de Saint Franc, ainsi que l’avait indiqué le procureur de la République.
Cette région du massif de la Chartreuse avait déjà été fouillée dès le début de l’enquête. Les gendarmes ont eu dès le troisième jour le nez creux en fouillant un triangle reliant le Pont-de-Beauvoisin, le lac d’Aiguebeleette et Saint-Pierre-de-Genebroz. A l’époque, comme le relève France 3 Auverge-Rhône-Alpes, des hommes des pelotons de gendarmerie de haute montagne avaient dépêchés sur place. Malgré leurs efforts, ils n'avaient pas réussi à mettre la main sur le début d'une piste.
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Pourquoi ils n’ont rien trouvé ?
S’il a fallu les indications de Nordahl Lelandais pour mettre la main sur les restes de Maëlys, c’est parce que la zone est particulièrement difficile d’accès. Déjà au mois de septembre, France 3 relevait que le canyon des gorges de Chailles pouvait s’avérer particulièrement dangereux pour les non-initiés.
D’ailleurs les informations données par le trentenaire mercredi ont conduit les gendarmes dans un "un endroit où il y a de la forêt, une espèce de petit ravin, un endroit extrêmement reculé", a détaillé le procureur de la République.
L’audition de Nordahl Lelandais prévue jeudi devrait permettre d’éclairer les autorités sur le choix de cet endroit que connaissait bien le mis en examen. En 2009, alors qu’il y était parti pêcher avec un ami, ils y avaient découvert un corps. "Le jour où on a trouvé les ossements, Nordahl a dit que, si quelqu’un voulait faire disparaître un corps, c’était l’endroit idéal", avait ainsi raconté cet ami qui l’accompagnait.