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La dépouille de Maëlys a parlé
Après des semaines dans une discrétion la plus totale, les enquêteurs de la gendarmerie travaillant sur l’affaire Maëlys ont fait savoir qu’’ils avaient terminé l’autopsie du corps de la fillette. C’est après les aveux de Nordahl Lelandais, le 14 février dernier, que les autorités avaient pu mettre la main sur la dépouille de l’enfant, abandonnée dans un ravin escarpé près d’Attignat-Oncin. "Les expertises et l'examen du corps viennent de s'achever et la dépouille de Maëlys sera rendue à sa famille dans les dix jours à venir", précise ainsi l’AFP.
Les experts vont maintenant devoir rédiger les conclusions de l’autopsie avant de les remettre aux trois magistrats de Grenoble en charge du dossier. Toutefois un nouvel élément est acquis selon Le Dauphiné, et il concernerait la mâchoire de Maëlys.
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Des preuves contre la version de Nordahl Lelandais ?
Le quotidien régional qui suit l’affaire depuis le début assure que la fracture de la mâchoire serait intervenue avant la mort. Le Dauphiné Libéré n’en dit pas plus sur l’origine de cette information, mais elle reponderait dans une certaine mesure à la version de Nordahl Lelandais pour expliquer cette fracture. Lors de son audition du 19 mars, il avait expliqué avoir emmené Maëlys dans sa voiture afin de lui montrer ses chiens. La fillette aurait paniqué, et le trentenaire lui aurait alors asséné une violente gifle. Il assure que c’est après cette baffe que la fillette aurait perdu connaissance, avant de mourir.
Cependant, même si la gifle a été assénée avant la mort, il est fort peu probable selon certains experts, dont le Républicain Lorrain se fait l’écho, qu'elle ait été suffisante pour fracturer la mâchoire de la fillette de la sorte.
Des éléments troublants qui s’ajoutent au profil déjà sombre de Nordahl Lelandais. Celui qui a également avoué avoir tué le caporal Artur Noyer, consultait des sites pédopornographiques peu avant le meurtre de Maëlys.