De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Affaire Maëlys : enfin des obsèques
Neuf mois après son décès dans ces circonstances encore troubles, Maëlys de Araujo va pouvoir être inhumée ce samedi à La-Tour-Du-Pin dans l’intimité, entourée des siens. La fillette a disparu dans la nuit du 26 au 27 août dernier à Pont-de-Beauvoisin alors qu’elle assistait à une fête de mariage avec ses parents. Pendant la soirée, elle se rapproche d’un trentenaire, un invité de dernière minute qu’elle n’hésite pas à appeler "tonton".
La suite est désormais connue : très rapidement après sa disparition, les autorités interpellent Nordahl Lelandais. Un faisceau d’indices l’accable mais le suspect se mure dans le silence. Il faudra attendre six mois avant qu'il ne se mette finalement à avouer et permette, grâce à des indications, de retrouver la dépouille de Maëlys de Araujo. Au cours de cette audition, le suspect a donné sa version des faits, ainsi que l'a relaté BFMTV.
Affaire Maëlys : la théorie de la gifle
Passionné par les chiens, tout comme la fillette, Nordahl Lelandais lui aurait proposé d’aller voir ses animaux. Elle serait montée de plein gré dans sa voiture, avant de paniquer et de lui demander de faire demi-tour. Se retrouvant face à une enfant hurlant, l’ancien militaire l’aurait alors giflé du revers de la main droite, d'une manière très violente.
Toujours d’après la version du trentenaire, Maëlys de Araujo serait alors tombée dans les pommes. C’est à ce moment-là que Nordahl Lelandais se serait arrêté pour vérifier son pouls. La fillette ne respirait plus selon lui. Selon ses dires, l’ancien militaire dépose alors la dépouille dans un cabanon en contrebas de la maison de chez ses parents à Domessin et, se débarrasse de son short tâché de sang avant de retourner au mariage. Sur place la disparition de Maëlys commence à être remarquée, Nordahl Lelandais, lui, décidé finalement de repartir chez ses parents.
Cette fois, il emmène le corps de la fillette plus loin et le dépose dans un ravin escarpé près d’Attignat-Oncin, où la dépouille de Maëlys de Araujo sera découverte six mois plus tard.
Affaire Maëlys : les premiers résultats de l’autopsie
Cette semaine, RTL s’est fait l’écho des premières conclusions du rapport d’autopsie. Il confirme une fracture de la mâchoire ante mortem, liée à un ou plusieurs coups. Le corps de Maëlys ne porte aucune autre trace de coups, contusion ou blessures. De la même façon, l’analyse des fibres de ses vêtements ne permet pas de dire qu’il y a eu un viol, mais une source relativise dans l'Express : "On ne peut pas en conclure pour autant, à 100 %, qu'il n'y a pas eu viol".
Nordahl Lelandais qui défend la thèse accidentelle est également mis en examen pour assassinat dans l'affaire Arthur Noyer.