Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Elle n’avait que 12 ans. Le terrible destin de la petite Lola a provoqué une vague d’émotion sans précédent dans l’Hexagone. Dans la nuit de vendredi à samedi, le corps de la fillette, disparue dans l’après-midi, était retrouvé, dans une malle, dans la cour de son immeuble du XIXème arrondissement de Paris.
Dahbia. B, une ressortissante algérienne de 24 ans, qui faisait l'objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) a été mise en examen pour "meurtre sur mineur de 15 ans accompagné de viol", "torture ou actes de barbarie", "viol sur mineur avec torture" et "actes de barbarie".
En garde à vue, elle a dévoilé par le menu le récit de son crime sordide, avant de se rétracter.
Cet après-midi là, elle aurait alpagué la jeune Lola dans le hall de l’immeuble, alors que celle-ci rentrait du collège, avant de l’entraîner dans l’appartement de sa soeur, où Dahbia B. était hébergée depuis peu. Là, elle aurait intimé à l’adolescente de se doucher, avant d’abuser d’elle sexuellement, de l’étouffer, et de mutiler atrocement son corps.
Elle aurait ensuite dissimulé la dépouille, partiellement démembrée, de Lola dans une malle en plastique, avant d’appeler un “ami”, chauffeur de VTC, pour qu’il la conduise à Asnières-sur-Seine, avec son chargement étrange.
Dahbia B. aurait toutefois fini par rebrousser chemin, pour déposer la malle dans la cour de l’immeuble du XIXème arrondissement, dont la maman de Lola était, par ailleurs, la gardienne.
Meurtre de Lola : le mobile du crime au coeur de l’enquête
Depuis le début de l’affaire, le mobile de ce crime d’une rare violence est au cœur des investigations. Si, dans un premier temps, la suspecte assurait s’en être pris à la jeune fille pour se “venger” de sa mère, qui aurait refusé de lui fournir un badge d’accès à la résidence, certains commentateurs évoquent un acte lié au satanisme, au trafic d’organes ou encore, le résultat d’un trouble mental sévère. L’enquête se poursuit pour tenter de déterminer les raisons d’un tel déchaînement.
En attendant, la famille de Lola, profondément meurtrie par le drame, tente tant bien que mal de faire son deuil. Les parents, Delphine et Johan, se sont réfugiés dans la commune de Fouquereuil (Nord), où vit la grand-mère maternelle de Lola. Ces derniers jours, de nombreux messages de soutien affluent des quatre coins de l’Hexagone à leur intention. La date des obsèques de la jeune martyre vient d’être dévoilée. A quoi vont ressembler les hommages ? Messe, veillées… Découvrez le programme et les souhaits de la famille pour ce dernier adieu notre diaporama.