De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Bernard Tapie est accusé de mettre en place une "stratégie de retardement" et "d'instrumentaliser sans pudeur sa maladie". C'est en tout cas ce que lui reprochent les avocats du Consortium de réalisation (CDR), son adversaire depuis vingt-cinq ans dans l’affaire Adidas selon les informations du JDD de ce dimanche 7 janvier. Alors qu'il doit être hospitalisé le 9 janvier pour une grave intervention chirurgicale, les avocats s'opposent au report d'une audience prévue la veille, lundi 8 janvier, dans un tribunal belge.
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"Il est parfaitement possible qu'il assiste à l'audience"
Bernard Tapie est en colère et crie à l'acharnement face à ses accusations. L'hommes d'affaires assure avoir produit un certificat attestant qu'il doit "subir une lourde opération" mardi. "Nous regrettons et déplorons l'état de santé de M. Tapie. Néanmoins, son hospitalisation n'étant prévue que pour le 9 janvier […], il est parfaitement possible qu'il assiste à l'audience du 8 janvier", ont écrit les avocats du CDR le 2 janvier au tribunal de commerce de Bruxelles. Ils précisent que "le temps de trajet entre Paris et Bruxelles est inférieur à deux heures et ne fait pas obstacle à ce que M. Tapie puisse rentrer à Paris le 8 janvier, en vue de son hospitalisation le lendemain".
Cette audience belge est un énième épisode du feuilleton Adidas qui dure depuis 25 ans. Depuis l'annulation de l'arbitrage de 2008 favorable à Tapie, le CDR (organisme d'État qui dépend de Bercy) tente de récupérer les 404 millions d'euros d'indemnités que Bernard Tapie a été condamné à rembourser.