Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Parmi les récentes annonces, le président de la République, Emmanuel Macron, s’est prononcé en faveur d’une “aide à mourir”, qu’il a assortie de “conditions strictes”. Il a ainsi évoqué, pour la première fois, un projet de loi, qui devrait arriver sur la table du conseil des ministres en avril, pour une première lecture en mai. Comme le rapportent nos collègues du Monde, Emmanuel Macron estime cette option “nécessaire parce qu’il y a des cas qu’on ne peut pas accepter humainement”. Avant ces prochaines dispositions, quel est, jusqu’à aujourd’hui, le coût pour une fin de vie en Suisse ou en Belgique ?
Fin de vie : une loi en 2025 ?
Selon Emmanuel Macron, la loi sur la fin de vie en prévision s’impose comme une “loi de rassemblement”, “de fraternité”, capable de concilier “l’autonomie de l’individu et la solidarité de la nation”. Il a précisé qu’avec une telle loi, “on regarde la mort en face”. C’est donc le début d’un long processus parlementaire, qui pourrait aboutir en 2025. La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, s’est, d’ores et déjà, engagée “à ce que les débats à l’Assemblée nationale se déroulent dignement, dans le respect des convictions de chacun”.
Il faut dire que l’étude du texte pourrait être longue, si l’on en croit ces propos. Le chef de l’État a notamment évoqué le cas des patients majeurs, “capables d’un discernement plein et entier”, atteints d’une “maladie incurable” avec un “pronostic vital engagé à court ou moyen terme” et subissant des souffrances “réfractaires”. Pour l’heure, seule une euthanasie prévue en Suisse ou en Belgique est possible dans ces cas de figure. Une option, qui n’est pas sans engendrer un coût et une logistique importants.
Fin de vie : quel est le coût du suicide assisté ?
Toujours interdit en France, malgré un grand nombre d’appels à sa mise en vigueur, le suicide assisté est légal en Belgique, au Luxembourg, aux Pays-Bas et en Suisse. Aux États-Unis, quelques États américains, dont la Californie, l’autorisent également. Une pratique coûteuse, comme le rappellent nos collègues de Femme Actuelle.
Actuellement, les Français qui font ce choix avec le concours de l’association Dignitas payent 8 000 euros. C’est, en tout cas, ce que révélait récemment le Dr Dominique Grouille. Le prix d’un suicide assisté peut toutefois varier “entre 7 000 et 11 000 euros”, hors transport.
Fin de vie : un acte autorisé en Suisse
Pour autant, le suicide assisté à l’étranger demeure une pratique très encadrée. En mars 2015, une personne âgée de 92 ans, Gemma, parlait au journaliste Thomas Sotto de son projet d’aller en Suisse pour recourir au suicide assisté. Elle avait ainsi évoqué sur Europe 1 l’organisation de cette aide à mourir.
Après sa prise de contact avec la Suisse, elle avait dû remplir un dossier et apporter différents certificats médicaux. Il s’agissait ainsi de mieux comprendre l’état dans lequel elle se trouvait à ce moment précis. Elle a ensuite révélé le montant à régler pour cette pratique, qui s’élevait à 10 000 euros. Une somme qui comprend la crémation, ainsi que les examens médicaux suisses réclamés.