De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Après des mois de débats, c’est désormais acté. Il ne sera plus possible de réaliser un vol intérieur en France de moins de 2h30, lorsqu’un trajet en train équivalent existe. Ce projet faisant partie de la loi climat 2021 est donc adopté ce mardi 23 mai au Journal Officiel, après avoir obtenu le feu vert de la Commission européenne et du Conseil d’Etat.
Clément Beaune, le ministre des Transports s’est "félicité de la publication du décret", qu’il décrit comme "une étape essentielle" et "un symbole fort" afin d’"atteindre la neutralité carbone", en décarbonant les transports qui représente pas moins d’un tiers des émissions. "Cette mesure est une première mondiale qui s'inscrit pleinement dans la politique du gouvernement d'encourager le recours à des modes de transport moins émetteurs de gaz à effet de serre", a-t-il réagi pour BFMTV.
Le train est plus que jamais privilégié
L’alternative ferroviaire reste la plus viable après l’avion. C’est du moins ce qui est revendiqué avec cette mesure, visant une neutralité carbone. Le décret en question indique que "les services réguliers de transport aérien public de passagers interdits par le II de l’article L.6412-3 du code des transports sont ceux pour lesquels une liaison ferroviaire substituable assure, dans chaque sens, un trajet de moins de deux heures trente".
Avec la disparition immédiate de certains vols intérieurs, les voyageurs pourraient être séduits par le duo train-avion, comme l'indique Le Figaro. En effet, un partenariat entre la SNCF et différentes compagnies aériennes existe déjà, créé il y’a 25 ans. Peu connue, cette initiative vise à emprunter les deux modes de transport avec un seul billet et une seule réservation. L’avantage principal de ce service est que si vous manquez une correspondance, vous pouvez être placé sans frais sur le vol ou le train suivant.
À noter que le décret publié ce mardi 23 mai au Journal Officiel, est valable pour une durée de trois ans. La mesure subira un examen 24 mois après son entrée en vigueur.
Découvrez dès maintenant quels sont les vols impactés par la mesure, dans notre diaporama ci-dessous.