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Nouvelle mission à haut risque pour Philippe Bas. Après le succès du Saut du Diable en 2021, le comédien revient ce lundi 7 novembre dans un second volet intitulé Le sentier des loups sur TF1. Un téléfilm inédit scindé en deux parties où notre héros intrépide Paul Vilar brave le danger pour se sortir d’une situation périlleuse.
Alors que cet ancien officier des Forces spéciales accompagnait sa fille Sara (Maïra Schmitt) et un groupe d’adolescents pour une randonnée militaire en pleine nature, ils sont pris en otage par des mercenaires en quête d’un butin inestimable gardé entre les mains de l’armée. Pris au piège, une course contre-la-montre s’engage pour le héros contraint d’enfreindre les règles pour sauver les jeunes. C’était sans compter sur un fantôme du passé qui pourrait chambouler ses plans.
Le Saut du diable 2 : "un western moderne" selon Philippe Bas
Dans ce téléfilm mêlant action, valeurs humaines et suspense, Philippe Bas renoue avec ce rôle de composition dont il assure la coproduction. "Avec le réalisateur et l’auteur du précédent volet, on a mis tout en place", confie le quadragénaire pour Planet. "J’avais envie d’incarner un personnage qui nous permet, grâce à ses qualités intrinsèques, de pouvoir suivre un récit qui va nous amener à une succession d’aventures, d’actions et d’émotions".
Derrière ce père de famille et ancien soldat d’élite, il était important pour le comédien Philippe Bas "de lui trouver une stature et surtout un passé qui pourrait ressurgir en lui et qui va lui donner une source d’émotions". Avec ses qualités et ses défauts, le personnage de Paul Vilar s’inscrit dans "un western moderne, avec des paysages qui allaient vraiment exprimer toute la liberté". Un époustouflant cadre de tournage dont le célèbre acteur nous dévoile les coulisses.
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Le tournage : "C’est souvent dans les difficultés que les gens se rapprochent"
Pour le premier épisode du Saut du diable en 2021, Philippe Bas explique à Planet que le tournage a duré 26 jours "dans des conditions assez âpres comme décors". "On tournait à la montagne à flanc de falaise avec une logistique particulière". Dans ce second numéro, Le sentier des loups, le tournage s’est déroulé en juin 2022 sur moins de jours, mais avec plus de moyens.
"Nous avions que 23 jours de tournage, avec 25 personnages de plus, et 40 décors de plus", nous détaille le célèbre comédien. D’Aix-en-Provence aux Bouches-du-Rhône jusque dans le Var, "c’était un challenge à relever avec encore plus d’enthousiasme" pour le sportif. Un téléfilm au cœur du "Colorado provençal" dans lequel Philippe Bas s’est épanoui. "On a eu de la chance d’avoir une équipe formidable et un réalisateur extraordinaire, Julien Séri, qui a une énergie très forte et une capacité à travailler rapidement, efficacement et très bien", nous confie-t-il sur cet "habitué du cinéma".
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En compagnie de Philippe Bas, on retrouve des célèbres comédiens comme Sara Mortensen (Astrid et Raphaëlle), Benjamin Baroche (Ici tout commence) et Edouard Montoute (Tropiques Criminels). Malgré le "timing serré" du tournage, l’ancien héros de Profilage garde un bon souvenir. "Quand on tournait, il faisait très chaud, mais on était tous ravis parce que c’est souvent dans les difficultés que les gens se rapprochent. Là, c'était chouette, il y avait une véritable cohésion. On était aussi assez détendu, c’était assez fun parce qu’on n’est pas obligés de travailler dans la souffrance", et d’ajouter. "Ça n’empêche pas de transpirer beaucoup, de donner le meilleur de soi-même, mais on peut très bien le faire avec plaisir". Pour cet unitaire, Philippe Bas a aussi donné de sa personne, comme en témoignent les premières minutes à l’écran.
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Philippe Bas : une préparation physique spécifique pour son rôle
Pour endosser la carrure militaire de Paul Vilar, l’acteur Philippe Bas confie avoir fait beaucoup de sport. "J’en ai fait un peu plus dans les trois semaines qui ont précédé (Le Sentier des loups, NDLR) pour avoir suffisamment d’énergie pour tenir le tournage", confie le quadra en détaillant les secrets de sa forme physique pour Planet. "J’essayais de faire deux séances par jour, de courir le matin puis l’après-midi, je faisais mon boulot. Et, le soir, j’essayais de faire un peu de renforcement musculaire".
Entre les cascades, les courses poursuites et combats, Philippe Bas s’est également entraîné à sauter en parachute pour le tournage. "J’allais le dimanche à Gap où l’on faisait les prises de vue en parachute", explique-t-il. "Aujourd’hui, j'ai passé mon brevet B. J’ai fait une vingtaine de sauts en parachute. C’est bien moi que l’on voit dans le film sauf pour deux plans avec une doublure", assure ce grand sportif. "Il m’aurait fallu cinq jours de plus, si je voulais faire tous les sauts parce que c’est compliqué à tourner".
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Pour autant, Philippe Bas garde un bon souvenir de ce saut dans le vide pour nos lecteurs. "C’est génial, je le recommande à tout le monde, c’est vraiment sympa". Avec Le sentier des Loups, le comédien français défend une fiction qui s’adresse au grand public. "C’est un téléfilm familial que tout le monde peut regarder. C’est une chance pour nous, il faut vraiment remercier TF1, car c’est grâce à eux que l'on peut faire ça". Un troisième et quatrième volet sont déjà en cours de préparation, avec notamment Thierry Beccaro attendu au casting.
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