De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Muguette Fabris : ses confidences sur son aventure pendant son année Miss France
Il y a plus d’un demi-siècle, Muguette Fabris, une jeune enseignante originaire de la Vienne, devient "la plus belle des Françaises". Elle est sacrée grande gagnante du concours de beauté, devant Miss Paris et Miss Normandie. Une victoire à laquelle la jeune femme de 22 ans ne s'attendait certainement pas. À l'aube de l'élection Miss France qui fêtera les 100 ans du concours le 19 décembre prochain, l'ancienne reine de beauté a accepté de se confier sur cette période si particulière que représente son règne...
C’est en 1962 que Muguette Fabris décide de se présenter à l'élection Miss France, alors qu'elle entre dans sa vie professionnelle. "À l'époque, j'étais prof de mathématiques au lycée d'Angoulême, mais j'avais aussi envie de découvrir le milieu de la mode et de voyager. C'est ce qui m'a incitée à aller dans cette voie", nous a-t-elle confié. Une candidature qu'elle n'avait pas souhaité ébruiter, dans un premier temps. Mais, le secret fut de courte durée… Elle remporte ce concours de beauté lors de la soirée "élection Miss France 1963" au Grand théâtre de Bordeaux.
"Au lycée, personne ne le savait, et ce fut une surprise pour mes collègues, et surtout pour la proviseure du lycée. Cependant, le Maire d'Angoulême en fut ravi et me fit l'honneur d’une superbe réception à l’Hôtel de ville en me témoignant son enthousiasme. J'ai continué à assurer tous mes cours et les parents de mes élèves furent toujours bienveillants."
Miss France 1963 : une époque bien différente de celle d'aujourd'hui
Si aujourd'hui, les lauréates au concours Miss France deviennent actrices, mannequins ou encore animatrices, à l'ère du règne de Muguette Fabris les choses étaient bien différentes. "Il n’y avait pas les perspectives d'avenir ni les opportunités qui sont offertes actuellement aux Miss France. En 1963, la télévision n'avait pas l'impact médiatique que nous connaissons actuellement, c'est la presse écrite qui dominait. Pour ma part, j'ai continué mon métier que j'aimais", confie celle que l’on surnommait "Cléopâtre" dans les salles de classes. Un cas non isolé puisque de nombreuses Miss ont fait le choix de conserver leur métier : médecin, journaliste, agricultrice…
"Comme moi, certaines Miss, ont décidé de continuer dans la voie qu’elles se sont tracées. Ce qui ne les empêchait pas d’acquérir une certaine notoriété et de former, avec les autres reines de beauté, une grande famille très unie", révèle l’ancienne enseignante, avant de préciser "Toutes les Miss France, qu’importe l’année de leur élection, gardent ce titre, et à 80 ans, je constate que je ne suis pas tombée totalement dans l’oubli", observe la 4eme dauphine de Miss Monde.
"Aujourd'hui, il me reste les très bons souvenirs de cette année enrichissante, des rencontres inoubliables en France et à l'étranger, et des contacts personnels dans des milieux très divers, où j'étais accueillie avec beaucoup de sympathie", conclut Muguette Fabris, aujourd’hui installée dans le sud de la France.