Vol de montres de luxe : le chiffre qui affole

Vols de montres de luxe : deux modes opératoires bien rodés

Le vol de montres de luxe est en très forte progression à Paris, rapporte Europe 1, puisqu'il a augmenté de 65% en un an. Deux modes opératoires se distinguent, d'après les autorités. Ils correspondent à deux filières, avec leurs organisations propres : une filière dite "italienne" et une autre en provenance d'Europe de l'est.

La première se démarque par son scénario, digne d’un film de braquage.

Des individus en moto repèrent les voitures et s’arrangent pour que le conducteur sorte son bras, pour lui dérober sa montre. Certaines montres peuvent coûter des sommes considérables, aux alentours de 150 000 euros, indique la radio.

La filière de l'est procède différemment, explique Vincent Lafon, chef de la sûreté territoriale de Paris. "On a aussi des gens de l'Est, qui opèrent cette fois-ci plutôt en piéton et avec des vols avec violence. Ils vont agresser les personnes dans des parties communes d'immeubles ou dans un parking après un repérage, par exemple", détaille-t-il au micro d'Europe 1.

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Vols de montres de luxe : les touristes, principales victimes ?

Souvent, les touristes constituent des cibles idéales pour ces malfrats. En juin dernier, un voyageur s'est fait voler sa montre Patek Philippe d’une valeur de 150 000 euros. "Un homme est arrivé derrière moi. Il m’a sauté dessus, je n’ai pas eu le temps de réagir. Il y avait du monde dans la rue, des restaurants ouverts. Et nous étions cinq ! Je ne m'attendais pas à vivre ça à Paris", raconte-t-il au Parisien. La scène s'est déroulée en plein jour, près des Champs-Elysées et en présence de sa famille.

Une autre victime, a été prise pour cible par trois individus, dont l'un était armé d’un couteau. Ils lui ont volé sa montre, coûtant près de 65 000 euros, avant de s'engouffrer dans une voiture et de s'enfuir. Il est rare que les enquêteurs retrouvent le bijou mais, en moyenne, 50% des voleurs sont rattrapés, précise Europe 1. Selon Le Parisien, sur 27 cas répertoriés entre janvier et juin 2018, seuls 8 ont été élucidés par la Sûreté Territoriale.