De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Suffit-il d'une simple quinte de toux ? Des chercheurs de l'université Aalto en Finlande, ont récemment réalisé une expérience portant sur la façon dont se développe et se diffuse le coronavirus Covid-19 entre les rayons d'un supermarché, après un éternuement, une quinte de toux ou même une simple conversation. De leurs observations, ils ont tiré un modèle 3D, lequel les a aidés à réaliser une courte vidéo.
Le virus peut se transmettre d'un individu à l'autre via des projections de gouttelettes dans l'air, appelées "aérosols", rappelleRTL. Les particules expulsées se maintiennent pendant un moment, parfois jusqu'à 6 minutes. Pendant ce laps de temps le tout forme un nuage qui va se répandre dans les rayons du magasin à l'aide, entre autres, de la ventilation.
À l'heure actuelle, les chercheurs ne savent pas encore à quel point le virus peut rester infectieux sous cette forme.
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Les gouttelettes plus grosses contaminent davantage
Les gouttelettes plus grosses qui comportent un risque de contamination accrue, ne se dispersent pas autant, et retombent généralement à proximité de l'endroit où elles ont été expulsées, démontre Cnews.
"Plus les particules sont petites, plus le risque qu'elles infectent la personne qui les respire est faible, la plus grande menace avec le coronavirus, c'est les grosses gouttelettes", explique le docteur Paul Pottinger, professeur de maladies infectieuses à la faculté de médecine de l'Université de Washington.
Même si ces grosses gouttelettes ne tombent jamais très loin de l'endroit d'où elles sont expulsées, elles peuvent tout de même aller jusqu'à deux mètres autour de leur lieu d'origine. Dans cette situation, il est, alors, primordial de respecter les mesures barrières de distanciation sociale (un mètre minimum, en France, plus à l'étranger). Cependant, il est possible que cela ne suffise pas selon une étude récente.
Un périmètre de contamination plus grand ?
En effet, dans un hôpital de campagne de Wuhan, une étude a été menée pour déterminer les risques de dispersion des "aérosols", indique L'Express. Elle a été publiée le vendredi 10 avril 2020 par les Centres américains de prévention et de contrôle des maladies (CDC) et révèle une donnée importante.
Le coronavirus Covid-19 contaminerait à la fois les surfaces, mais surtout, l'air à proximité des patients jusqu'à quatre mètres. Ces révélations peuvent faire peur, mais sont, néanmoins, à relativiser... Explications.
Des paramètres manquant
Cette étude a ses limites. Le test employé pour déterminer la distance de projection et de dispersion des "aérosols", permet de d'identifier la présence du coronavirus Covid-19, mais pas... la quantité du virus viable.
Ce paramètre change beaucoup de choses, car ce n'est pas parce que le virus est expulsé dans les airs par une toux, un éternuement, ou une discussion que ce dernier sera présent en quantité suffisante pour infecter un individu.
Dans cette optique-là, il n'est pas nécessaire de devenir paranoïaque est n'est pas possible encore de savoir s'il faut augmenter les distances de sécurité. Continuez tout de même d'appliquer les mesures barrières en vigueur.