De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le diaporama ci-dessus présente les départements où le variant brésilien circule le plus. Sources : Le Point/Santé publique France.
Dans son pays d’origine, cette mutation du virus de la Covid-19 fait des ravages. En ce moment, ce sont chaque jour des milliers de décès qui sont répertoriés au Brésil. Pour la journée d’hier par exemple, le 13 avril 2021, 3 808 personnes sont mortes des suites de la Covid-19, selon les données de Covid-Tracker.
Le Brésil est désormais le troisième pays le plus touché par la pandémie mondiale derrière les Etats-Unis et l’Inde. Pour le seul mois de mars, cette nation d’Amérique du Sud a enregistré 66 000 décès, précise France Info. La situation dans les services hospitaliers y est également extrêmement grave. Là-bas, les patients placés en réanimation sont parfois très jeunes. "Plus de la moitiée de la moitiée des Brésiliens en soins intensifs ont moins de 40 ans", abonde ainsi RTL.
En cause, le variant P1, une forme plus transmissible du coronavirus. Pour décrire la virulence de cette nouvelle souche, un chercheur brésilien utilisait ces derniers jours une image très parlante. "C’est un peu comme si c’était passe-partout qui arrive à ouvrir plusieurs serrures à la fois", affirme ainsi Jesem Orellana dans des propos rapportés par Le Bien Public.
La France suspend les vols en provenance du Brésil
En France, le variant brésilien reste pour le moment très minoritaire. Son implantation réelle dans l’Hexagone est cependant assez difficile à mesurer. Pour le moment, "il est en effet compté indistinctement avec le variant sud-africain", explique ainsi Le Point. Entre le 3 et le 9 avril, ces deux souches ont été détectées dans 4% des tests analysés par Santé Publique France.
Les autorités se montrent tout de même méfiantes face à un possible déferlement de la souche brésilienne sur le territoire français. Ce mardi 13 avril, le Premier ministre a ainsi annoncé une décision qui devrait limiter les risques au maximum. "Nous constatons que la situation s’aggrave et nous avons donc décidé de suspendre jusqu’à nouvel ordre tous les vols entre le Brésil et la France" a déclaré Jean Castex face à l’Assemblée nationale.