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Un parcours du combattant pour de nombreux Français, en ville comme à la campagne. Face à des variants plus contagieux, le gouvernement mise désormais sur la vaccination pour protéger les plus faibles et donc soulager les hôpitaux après un an de crise sanitaire. Si les résidents des Ehpads et les personnes de plus de 80 ans ont pu avoir accès (plus ou moins) facilement à leur injection, pour les autres c’est un peu plus compliqué. Rendez-vous pris d’assaut, centres de vaccination débordés, retard dans les livraisons chez les médecins et pharmaciens… Partout, il faut s’armer de patience et d’une bonne dose de détermination pour se faire injecter le sérum.
Vaccination Covid : "Je me suis connectée au bon moment"
Certains y parviennent malgré tout, avec un peu de chance et beaucoup de volonté. C’est notamment le cas de Liliane [le prénom a été changé, NDLR], qui a pu se faire vacciner il y a une semaine dans un centre juste à côté de chez elle. Cette jeune retraitée, âgée de plus de 65 ans et avec une comorbidité, fait partie des personnes prioritaires depuis quelques semaines, mais impossible de trouver un rendez-vous. Appeler les centres ? Une messagerie vous renvoie sur Doctolib, qu’elle ne sait pas vraiment utiliser. Faire jouer sa mairie ? "Ils ont autre chose à faire quand même", confie la sexagénaire. Alors Liliane a pu compter sur l’aide de sa fille.
Cette dernière raconte à Planet comment elle a pu obtenir un rendez-vous rapidement pour sa mère : en allant au bon moment sur l’application Doctolib. "Chaque jour, plusieurs places se libèrent mais elles partent extrêmement vite. Je suis allée sur l’application un mercredi soir… Et tous les créneaux du week-end suivant étaient disponibles". De la chance ? "Oui, beaucoup !", s’amuse la jeune femme, mais elle explique avoir "actualisé l’application des centaines de fois sans rien obtenir, alors que le nombre de rendez-vous pris ne faisait qu’augmenter". Son conseil : "Vérifier en milieu de semaine si des places ne se sont pas libérées pour le week-end qui suit". Claire [le prénom a été changé, NDLR] n’a pas eu à passer l’application pour obtenir son rendez-vous. Explications.
Vaccination Covid : "J'ai profité d'une dose qui allait être jetée"
Claire a moins de 50 ans et n’est pas professionnelle de santé. Elle ne fait donc pas partie – encore – des Français prioritaires pour la vaccination. "Ca me tenait à cœur de me faire vacciner, d’une part pour me protéger mais surtout protéger les gens qui m’entourent", explique-t-elle à Planet. Elle raconte : "J’ai dit à qui voulait l’entendre que je voulais me faire vacciner. Je connais du personnel de santé dans mon entourage et, par le biais de mon réseau, j’ai appris qu’il y avait du gaspillage de doses d’AstraZeneca. Il se trouve qu’une personne que je connais a entendu dire de la part d’un médecin généraliste qu’il avait été obligé de jeter des doses. Comme j’avais dit que je voulais me faire vacciner, il m’a contactée et m’a dit ‘si vous êtes là avant 19h je peux vous injecter la dose'".
Cette vaccination a bien sûr été faite complètement dans les règles, puisqu’elle a été déclarée à l’Assurance maladie. "Toutes les doses sont recensées donc, avec ma carte vitale, le médecin a déclaré que c’était une dose qu’il allait mettre à la poubelle, donc il ne prend pas de risque", ajoute Claire, qui attend désormais sa deuxième dose. Florence [le prénom a été changé, NDLR] a aussi obtenu un rendez-vous pour son mari, mais en appelant SOS Médecin.
Vaccination Covid : "J'ai appelé SOS Médecins"
Florence cherchait depuis longtemps un rendez-vous pour son mari, âgé de plus de 65 ans et avec une comorbidité. Il y a de nombreux centres disponibles autour de chez eux, mais tous affichaient complet, peu importe le jour où elle regardait sur Internet. Par le biais d’une connaissance, elle apprend qu’une antenne SOS Médecin de son département vaccine les patients de plus de 50 ans avec des comorbidités. Un coup de fil en début de semaine et elle obtient un rendez-vous le dimanche même, à seulement quelques kilomètres de chez elle. "Du coup j’en ai pris un pour moi aussi", confie-t-elle à Planet, désormais dans l’attente de sa deuxième dose.