La marge vous permettant de ne pas être flashé sur l’autoroute par les voitures radar serait bien supérieure à 130 km/h. Et c’est la sécurité routière qui le dit.
La campagne de vaccination des enfants a du mal à démarrer. Selon les chiffres de 20 minutes, seuls 6% des personnes âgées de 10 à 11 ans et 1,9% des personnes âgées de 5 à 9 ans ont reçu au moins une dose de sérum contre le Covid-19. A titre de comparaison, plus de la moitié de leurs camarades outre-Pyrénées ont déjà bénéficié d'au moins d'une injection. En Italie, ce chiffre s'élève à 28%. Le gouvernement fait de la vaccination des plus jeunes une priorité : "Nous devons faire progresser la vaccination de 5 à 11 ans", martelait récemment Jean Castex à l'occasion d'une conférence de presse.
"Il y a de plus en plus d’enfants infectés avec Omicron"
Si la difficulté réside d'abord dans le faible nombre de centres qui proposent la vaccination des enfants, le scepticisme des parents joue également un rôle important. Comme l'indique le quotidien, les enfants qui développent des formes graves du virus ne sont pas légion. "Il y a de plus en plus d’enfants infectés avec Omicron, plus que dans les vagues précédentes. Il reste quelques formes sévères de Covid-19", insiste Romain Basmaci, chef de service du service pédiatrique de l’hôpital Louis Mourier. De jeunes malades ont déjà montré des signes de Covid aigu, avec une détresse respiratoire et une fièvre importante, souligne 20 minutes.
Depuis le 6 janvier et sur demande du Conseil d'Etat, l'autorisation des deux parents était nécessaire pour vacciner un enfant. Décision regrettée par certains scientifiques, qui estimaient qu'une telle mesure ralentissait et dramatisait la vaccination des plus jeunes. Pour accélérer la campgne, le gouvernement a fait marche arrière et mis en ligne un nouveau formulaire sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé. A nouveau, la vaccination des plus petits n'est plus soumise à l'autorité des deux parents, mais d'un seul.