La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Edouard Philippe en a fait la promesse et il semble que celle-ci se concrétise. Le secrétaire d'État aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a en effet expliqué que les citoyens pourraient partir en Outre-mer pour les vacances d'été, indique Le Figaro. Ce lundi 18 mai 2020, il a présenté les premières pistes devant la délégation aux Outre-mer de l'Assemblée nationale. "Si la situation le permet, les Français pourront se déplacer partout en France, et donc y compris dans les territoires d'Outre-mer".
Afin de permettre à cet objectif d'aboutir, Jean-Baptiste Djebbari a eu l'idée de mettre en place des "corridors sanitaires" pour organiser des voyages à La Réunion, en Guadeloupe, ou encore en Martinique. Mais de quoi parle-t-on ? Concrètement, il s'agirait d'un confinement de quatorze jours divisé en deux périodes : un avant le voyage, puis un second à l'arrivée. Il serait combiné à des tests de dépistage au coronavirus Covid-19.
La quatorzaine convainc
"Ce système pourrait donner à voir un parcours des passagers (...) sécurisé sur le plan sanitaire, tant au niveau de la quatorzaine partiellement réalisée de part et d'autre de la destination, que du parcours des passagers dans l'aéroport, à bord de l'avion et à l'arrivée, avec des pratiques de tests", développe le secrétaire d'État aux Transports. Toutefois, le Conseil constitutionnel a récemment censuré cette mesure, mais Jean-Baptiste Djebbari a assuré qu'un "nouveau décret est à venir cette semaine".
"Le préfet devrait garder la possibilité d'imposer une quatorzaine stricte aux arrivants" a ajouté le secrétaire d'État aux Transports.
Des doutes sur le dispositif
Le Conseil scientifique a déclaré que cette mesure était essentielle pour soutenir la lutte contre le coronavirus Covid-19 dans les territoires d'Outre-mer, informe LCI. "Les dynamiques locales, les volontés qui s'expriment aujourd'hui sont différentes", explique les territoires.
"Certains arguent de la très grande vulnérabilité et choisissent le chemin de la sécurité sanitaire" en exigeant le maintien de la quatorzaine, tandis que d'autres "tentent plus de concilier impératif sanitaire et vitalité économique en réclamant la reprise du tourisme", indique Jean-Baptiste Djebbari. La mise en place de ces corridors sanitaires inquiète autant qu'elle convainc.
En effet, le conseil scientifique craint "un risque accru de Covid-19", si la quatorzaine n'était "pas appliquée strictement".
Davantage de demande de voyage en Outre-mer
Le secrétaire d'État aux Transports développe : "comme nous avons des stratégies locales différenciées, il me semble que la possibilité de monter un corridor sanitaire de façon très territorialisée répondrait à ces objectifs localement portés".
Il a rencontré le lundi 18 mai les différentes compagnies aériennes desservant les territoires ultramarins en compagnie de la ministre des Outre-mer, Annick Girardin.
Il s'est rendu compte que selon les compagnies, "nous observons des demandes de réservations à environ 50% de ce qui était pratiqué l'année dernière".