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Elles ont été interdites d’accès, car la population n’y respectait pas les consignes de confinement. Depuis le 19 mars 2020, les plages de France sont fermées au public. C’est le cas, par exemple, des communes de l’Île de Ré et de l'Île d’Oléron qui ont toutes les deux pris un arrêté pour signaler le regroupement des différents citadins vers leur résidence secondaire, rappelle le Huffington Post. Des décisions qui semblent fonctionner, car un peu plus d’un mois plus tard, les plages demeurent désertes.
Cependant, à l’approche du début de la saison estivale, beaucoup s’interrogent sur ce qu’il se passera après le 11 mai, date à laquelle le début du déconfinement est programmé. En effet, s’il est difficile d’imaginer des plages bondées de milliers de touristes comme à l’accoutumée, l’extrême inverse s’avère inimaginable en cette période touristique la plus intense de l’année. D’autant plus que, faute de pouvoir partir en vacances à l'étranger, les Français devraient se rabattre sur les villes côtières cet été.
Les citoyens vers les villes côtières
"Près de la moitié des Français qui avaient initialement prévu de partir à l’étranger ont déjà réorienté leur destination sur la France", indique Vanguelis Panayotis, expert en tourisme, au Huffington Post. "On constate que les requêtes des Français sur Internet concernent de plus en plus une recherche d’information comparable à celle habituelle pour les vacances ‘généralement la période de réservation pour l’été et mars/avril’, cela présage d’un bon report de la clientèle française sur le territoire national", ajoute-t-il. Ce qui semble de plus en plus se confirmer, c’est que seuls les résidents littoraux pourront contempler la mer à partir du 11 mai.
Selon les informations de France Info, le gouvernement devrait s’exprimer sur le maintien de la limitation de déplacements interrégionaux pendant le déconfinement. Il ne souhaite pas voir 300 000 individus sur les plages. En attendant, que l’Etat communique sur le sujet, les communes du littoral envisagent plusieurs pistes.
Littoral : ce qui est imaginé
"Nous regardons ce qui se fait ailleurs", explique Jean-Baptiste Lemoyne, le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, à l’Echo Touristique. "L’Australie, par exemple, a décidé que pouvaient être pratiquées des activités sportives en mer, mais qu’il n’était pas possible de ‘stationner’ sur la plage, il y a besoin de continuer à investiguer sur ce que peuvent être les prérequis sanitaires".
L’élu municipal de Biarritz, Guillaume Barucq, quant à lui, se montre favorable à une réouverture des plages dès la fin du confinement. "On peut imaginer une baignade par semaine, par personne, à tour de rôle, ou limitée à 30 minutes ; pas d’installation avec des parasols, des jeux ; des sessions surf, encadrées et surveillées par les écoles et les clubs". Ce ne sera pas facile. Des paramètres précis entrent en compte. La circulation en bord de merpourrait-elle être autorisée ?
Des plages déjà ouvertes
L’Association des Maires de France (AMF) déclare que la réouverture des plages situées dans des zones urbaines n’est pas voulue, indique HuffPost. Si les bars et restaurants pouvaient de nouveau travailler, cette solution pourrait être envisageable. Néanmoins, dans les zones plus calmes, il serait possible de "permettre la circulation en bord de mer (...) dans le respect des mesures barrières".
Certaines communes ont déjà pris cette initiative. Sur l’île française de Saint-Barthélemy, dans les Antilles françaises, l’interdiction de se baigner a déjà été levée seulement un mois après le début du confinement. Aujourd’hui, l’île recense six cas de contamination au coronavirus Covid-19, dont quatre guéris.