De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Si une part des Français pensent à sécuriser leur logement, ils sont encore que peu nombreux. D’après une étude réalisée en 2019 par Covéa, Verisure et Saretec, seuls 26% d’entre eux disposent d’une vraie solution de sécurité et 52% ne possèdent aucun équipement. Pourtant, selon une enquête publiée ce mardi 6 juillet par l'Institut français d'opinion publique (Ifop), sur leur expérience des cambriolages et leur crainte d'en être victimes, 69% se disent aujourd'hui inquiets pour leur logement. Et ce, qu’ils partent en congé ou en week-end. En 2006, ils n’étaient "que" 45%.
Rappelons que 23% des Français ont déjà subi un cambriolage de leur résidence principale.14% d’entre eux en ont été victimes au cours des dix dernières années et 2% ces douze derniers mois.
Comme nous le rappelait en juin 2020 Jean-Vincent Raymondis, directeur général adjoint du groupe Saretec, spécialisé en conseil, expertise et gestion de sinistres, "la plupart des cambriolages se déroulent lors de période estivale, lorsque les logements sont vides. 30% ont lieu en juillet et 30% août. Décembre, à la période de Noël, est aussi propice aux infractions. Les cadeaux neufs et emballés peuvent avoir une forte valeur de revente et attirent de ce fait les malfaiteurs".
Toutefois, les idées reçues sont nombreuses. Car, "contrairement à ce que l’on pense, dans un tiers des cas, quelqu’un était présent dans le logement", ajoutait l’expert.
Vacances : le squat est aussi une source d’angoisse
Voir son logement principal (56%) ou secondaire (72%) occupé par des squatteurs durant son absence suscite également de fortes craintes. Et ce, peu importe le niveau de vie. L'étude de l'Ifop révèle d’ailleurs que cette angoisse affecte beaucoup plus les Français ayant de faibles revenus (inférieur ou égal à 900 euros nets par mois) que ceux percevant plus de 2500 euros nets/mois (75% contre 56% respectivement). "La médiatisation qui a été faite ces dernières années autour du squattage des résidences secondaires ou plutôt de la grande difficulté à déloger les squatteurs, a en grande partie créé l’angoisse", analyse dans les colonnes du Figaro Alain Bauer, professeur de criminologie au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam).
Quelles sont alors les solutions qui s’offrent à vous pour minimiser les risques ? Parfois, des gestes simples peuvent suffire à dissuader les voleurs. Découvrez quelques conseils dans le diaporama ci-dessus.