Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Cette situation vous est probablement familière. Lors d’une journée à la plage, une envie d’uriner vous prend, mais il n’y a aucun sanitaire à l’horizon. La seule solution qui s’offre à vous semble alors d’aller vous soulager dans l’eau, discrètement et à l’écart des baigneurs.
Mais gare à vous si vous décidez de passer vos vacances à Vigo, une station balnéaire espagnole. Sur place, cette incartade est désormais pénalisée d’une amende salée : “toute personne qui urinera dans la mer ou sur le sable se verra infliger une amende de 750 euros”, précise Capital.
Les autorités espagnoles considèrent en effet qu’uriner dans la mer est un manque de savoir-vivre, en plus d’être très peu hygiénique. Reste à savoir comment les agents comptent s’y prendre pour attraper les coupables…
Une urine bénéfique pour les végétaux sous-marins
En France, nul décret de la sorte. En théorie, donc, uriner dans la mer est légal. Cette pratique ne comporte pas non plus de risque pour l’environnement. L’urine est en effet majoritairement composée d’eau, et contient par ailleurs de l’azote, qui permet le développement d’ammonium, un élément qui nourrit la flore sous-marine, explique Passeport Santé.
La mer regorge d’ailleurs de plusieurs litres d’urine des mammifères marins qui la peuplent.
Une baleine déverse à titre d’exemple près de 1 000 litres d’urine à chaque “pipi”.
Si toutefois la plage où vous vous trouvez dispose de toilettes publiques, n’hésitez pas à les utiliser.
Sinon, vous savez ce qu’il vous reste à faire… Baignez-vous jusqu’à la taille, au moins, et faites attention au courant !
Au pire, vous risquez seulement des regards désapprobateurs si vos voisins de baignade vous surprennent, et un certain moment de gêne au moment de retrouver votre serviette…