Les concentrations moyennes de résidus de chloridazone, un pesticide retiré du marché depuis 2020 dépassent la valeur maximale établie au niveau européen dans de nombreux départements, d’après un rapport de...
Le Covid, n'en finit de faire parler de lui... De nouveaux variants du Covid ont récemment été identifiés dans le monde et en France, relaie un article du Journaldesfemmes .
Un nouveau variant
Le dernier en date ? Le variant JN.1. Soit, un sous-lignage de BA.2.86, plus connu sous le nom du variant Pirola, lui-même sous-variant d'Omicron. JN.1 a été détecté pour la première en septembre 2023 aux Etats-Unis et a été repérer depuis dans une dizaine d'autres pays, notamment en Europe (Portugal, Royaume-Uni, Pays-Bas, Espagne, Islande, France), rapporte le Center for Disease Control and Prevention (CDC).
Mais, rassurez-vous ce variant circule faiblement : il représente moins d e 0,1 % des infections au Covid aux Etats-Unis . En France, il a été détecté pour la première fois le 10 septembre. Au 23 octobre, une cinquantaine de cas ont été enregistrés en Ile-de-France et une vingtaine respectivement dans les Hauts-de-France et dans le Grand Est, selon le tracking des variants de Raj Rajnarayanan.
Le JN.1 présente t-il des symptômes spécifiques ?
Selon le CDC, ce n'est pas le cas.Pour l'heure, aucune donnée montre que JN.1 présente des symptômes différents des autres variants du Covid. Comme les autres variants, JN.1 peut entraîner : des frissons, de la fièvre, de la toux, des difficultés à respirer, de la fatigue, des douleurs musculaires, des maux de tête, des pertes de goût ou d'odorat, des maux de gorge, des nausées, des vomissements ou de la diarrhée. Quelques cas de symptômes cutanés (visage, yeux) ont également été rapportés chez des patients ayant été infecté par le variant Pirola.
"Tant que nous aurons le COVID-19, nous aurons de nouveaux variants. Presque tous représentent des changements relativement mineurs par rapport aux variantes précédentes", indique également le CDC. La variante JN.1 ressemble très fortement à la souche BA.2.86 (Pirola) à la seule différence qu'elle présente un changement au niveau de la protéine Spike (le protéine qui se situe à la surface du virus, jouant un rôle crucial dans l'infection) et présente une mutation supplémentaire nommée L455S, ce qui pourrait au fil du temps avoir un impact sur la réaction des anticorps monoclonaux,précise-t-il.
Plus dangereux que les autres ?
Comme son homologue Pirola, la souche dont il provient, JN.1 ne semble pas particulièrement dangereux et ne semble (à date) pas échapper à notre immunité, ni se propager rapidement. Amesh Adalja, Docteur en Médecine au Centre pour la sécurité sanitaire de l'Université Johns Hopkins à Baltimore, a déclaré que ces facteurs méritent d'être surveillés, mais que JN.1 n'est pas encore une source d'inquiétude, rapporte le journaldesfemmes.
"Il s'agit d'une variante très rare et d'une émanation de BA.2.86, et elle présente les mutations caractéristiques de BA.2.86". Les traitements, les tests et les vaccins semblent rester efficaces sur le variant JN.1, sur la base des analyses menées par le Groupe interagences SARS-CoV-2 (un groupe d'experts scientifiques représentant de nombreuses agences gouvernementales). Les antiviraux tels que le nirmatrelvir-ritonavir (Paxlovid) sont "indépendants des variants" et continueront probablement à être efficaces, rassure le médecin.
Consulter, ci-après, notre diaporama, pour savoir, dans quels départements le nouveau variant circule le plus en France :