La belle histoire de l'enfant chapardeur et du buralisteIllustrationCapture Instagram
C'est une belle histoire qui s'est récemment passée dans le Gard. Qui fait penser aux bouteilles jetées à la mer ou aux lettres arrivées à destination un siècle après avoir été envoyées. Un petit garçon devenu grand avait l'habitude de voler des bonbons chez un buraliste. Des années plus tard, il lui a envoyé une lettre d'excuses et un petit bonus.

Quelle ne fut pas la surprise d'Alexandre Goncalves De Oliveira, patron du bar-tabac Le Provençal à Uzès, dans le Gard, lorsqu'il ouvrit son courrier le 13 septembre dernier, rapportent nos confrères de France Bleu. L'homme de 46 ans n'en revient toujours pas : il découvre une lettre d'excuses anonyme d'un homme lui ayant chapardé des bonbons des années plus tôt. Mais pas seulement

"J'ai volé une poignée de bonbons dans votre bureau de tabac"

En effet, la lettre, soigneusement tapée à l'ordinateur sur une feuille A4 d'après Le Figaro, s'accompagnait d'un billet de 50 euros. Même en tenant compte de l'inflation et du préjudice subi, c'est une belle somme pour des sucreries à quelques centimes pièce. "J'ai d'abord cru à une blague. Puis, j'ai vérifié le billet de 50 euros. Il était vrai "relate le commerçant.

Le ton de la lettre en lui-même semble toujours enfantin, touchant :

"Bonjour, je vous écris cette lettre afin de vous présenter mes excuses et de réparer une faute commise durant mon enfance. En effet lorsque j'étais un petit garçon, j'ai volé une poignée de bonbons dans votre bureau de tabac Le Provençal."

"C'est pourquoi j'ai joint à cette lettre un billet de 50 euros pour vous rembourser. Je tenais encore à vous présenter mes plus grandes et sincères excuses. Je suis désolé de vous avoir volé et je vous souhaite le meilleur pour vous, vos proches et votre commerce. Respectueusement."

"Anonyme"

Le tenancier du bar-tabac, poursuit Le Figaro, a apprécié : "cela lui a fait du bien de m'envoyer 50 euros. Et moi, j'ai trouvé ce geste bienveillant"

Une somme qu'il va partager entre ses trois filles. "Ca ira d'enfant à enfants" déclarait-il ce matin sur BFM, qui lui pose alors la question de savoir si elles vont acheter des bonbons avec. "Euh.. pas sûr".

Mais quid de l'identité du "chapardeur" repenti ? "On est dans l'attente de savoir si c'est quelqu'un qui vient tous les jours au bar-tabac ou pas. On aura peut-être la réponse un jour." En attendant, Alexandre Goncalves De Oliveira a tenu à partager cette belle histoire sur les réseaux sociaux :