La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Trois nuits d’affrontements urbains s’ensuivront.Le procès pourrait être renvoyéCassandra Belin, qui est restée discrète depuis l’incident, doit comparaitre à partir de ce mercredi devant le tribunal correctionnel de Versailles. Jugée pour le port d’une tenue dissimulant son visage dans un lieu public, interdit depuis 2011, et outrages à agents, pourrait toutefois voir son procès renvoyer. Son avocat entend en effet déposer une demande de question prioritaire de constitutionalité au nom des « libertés individuelles » et de la « dignité humaine ». Me Philippe Bataille argue que « cette loi censée lutter contre le communautarisme ne fait que participer un peu plus à une forme de désintégration de la société, en stigmatisant les musulmans ». « Cassandra n'était pas opposée à montrer son visage, elle l'a déjà fait auparavant. Mais il y avait de l'agressivité chez les policiers » assure l’avocat, qui ajoute « lorsqu'un policier interpelle ma cliente, il y a un certain état d'esprit derrière, un fort préjugé anti-musulman qui jette la suspicion sur le contrôle ».Des insultesMais pour l’avocat des policiers, Me Thibault de Montbrial, « un citoyen français qui se permet de refuser l'application de la loi pour des motifs religieux, (...) qui profère des menaces de mort sur des fondements religieux, c'est extrêmement grave. Tolérer cela, c'est ouvrir la voie à un éclatement de la société, au communautarisme et à la violence ». Cassandra Belin aurait en effet insulter les policiers d’un « Ferme ta gueule », mais des menaces de mort auraient également été proférées : « Allah va t'exterminer !, Allah va te tuer ! »Le mari déjà jugéJugé pour les mêmes faits en septembre dernier, Michaël Khiri avait expliqué à la barre que les choses avaient dégénéré quand un policier avait « bousculé [sa] belle-mère ». « Ma femme a crié « pourquoi est-ce que vous faites cela ? », le ton est monté » a-t-il déclaré, indiquant qu’il avait tiré l'un des policiers par l'arrière, parce qu'il avait « saisi [sa] femme par le voile ». Le procès a été renvoyé au 8 novembre prochain. Le tribunal décidera aujourd’hui de juger la jeune femme, ou bien de renvoyer l’affaire en transmettant la question de priorité de constitutionalité à la Cour de cassation.
Le 18 juillet dernier, trois policiers en patrouille croisent la route de Michaël Khiri, 21 ans, sa femme Cassandra Belin, 20 ans, leur bébé et la mère de cette dernière. Les agents de police demandent à la jeune femme, qui porte le voile intégral, de présenter ses papiers d’identité. Elle refuse. Le ton monte et la situation dégénère. Michaël Khiri est placé en garde à vue, mais le lendemain, le commissariat de Trappes est pris pour cible.