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Produits les moins chers : ils ne se trouvent plus chez les hard discounteurs
Le "hard discount" devenu trop cher. Une surprenante étude menée par l’association Familles rurales a démontré que les magasins de la grande distribution sont devenus plus intéressants pour les consommateurs au petit budget. Depuis leur arrivée sur le marché français en 1990, les enseignes de hard discount telles que Aldi, Netto ou Lidl, ne sont plus aussi économiques qu’avant. Ce sont maintenant les hyper et supermarchés qui sont les plus avantageux.
Pour arriver à cette conclusion, l’association de consommateurs s’est rendue dans 83 magasins s’étalant sur 35 départements. Relayée par Le Parisien, l’expérience révèle notamment que pour des produits de la catégorie "petits déjeuners", le prix revient à 2,90€ pour l’hyper-marché, 3,30€ pour le supermarché et 4,10€ pour le hard discount. Avec un panier de courses complet, le consommateur ressortirait avec un prix moyen de 116€ (soit, une hausse de + 13,4%) au hard discount, 100€ au supermarché (soit, une hausse de + 7,8%) et 98,10€ à l’hyper (soit, une hausse de 6,2%) pour des produits de premier prix.
"Cette évolution est notable depuis quelques années, mais s’est accélérée récemment" déclare Dominique Marmier, président de Familles rurales. Selon Capital, ce changement des hard discounteurs est dû à la création de nouveaux rayons comme le pain ou encore le vin.
Produits les moins chers : hard discount ou hyper-marché ?
"Voilà des années que nous ne sommes plus des hard discounters et que nous ne vendons plus de produits premiers prix, nous misons sur la qualité. Comparer une 2 CV à une Ferrari n’a aucun sens" a affirmé Michel Biero, directeur exécutif achats et marketing de Lidl France.
Du côté des hypers et supermarchés, la tendance s’inverse aussi. "Lorsque les hard discounters venus d’Allemagne sont apparus en France, ils étaient tellement agressifs que les super et les hypermarchés ont dû réagir. C’est ainsi qu’Auchan, le premier, a créé un rayon entier de produits premiers prix vendus en "vrac ", bientôt suivis par les autres" déclare le sociologue Pascal Hébert. Un renversement de situation qui ne semble pas surprendre les professionnels.