De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les Français y voient un peu plus clair. Edouard Philippe a présenté le plan de déconfinement du gouvernement devant l’Assemblée nationale mardi 28 avril. Pendant une heure, le Premier ministre a évoqué les six chantiers de l’exécutif concernant la santé, le travail, les transports, les déplacements, les écoles mais aussi les commerces. L’ensemble des commerces non alimentaires pourront bien rouvrir leurs portes à compter du lundi 11 mai, date officielle de fin du confinement.
Déconfinement : tous les commerces "sauf les cafés et les restaurants"
Devant les députés, Edouard Philippe a rappelé qu’il s’agissait de "tous" les établissements "sauf les cafés et les restaurants". Ces derniers devront encore attendre un mois pour connaître la suite des événements. "Les marchés, pour lesquels l’interdiction est aujourd’hui la règle et l’autorisation l’exception, seront en général autorisés, sauf si les mairies ou les préfets estiment qu’ils ne peuvent faire respecter les gestes barrière", a ajouté le Premier ministre.
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Autre spécificité à la règle énoncée par Edouard Philippe : les centres commerciaux. Devant les députés, le Premier ministre a précisé que les activités des grands centres commerciaux ne pourront pas toutes reprendre. "L’ouverure des commerces comprendra une exception pour les centres commerciaux qui ont une zone de chalandise qui va au-delà du bassin de vie et donc qui génère des déplacements et des contacts que nous ne voulons pas encourager", a-t-il déclaré. Afin d’éviter les mouvements de population, les préfets pourront aussi maintenir fermés les centres commerciaux de plus de 40 000 m².
Si les Français pourront bientôt refaire leurs courses dans des magasins non alimentaires, ils seront tout de même obligés de respecter de nouvelles règles bien précises. Explications.
Déconfinement : port du masque et distanciation dans les commerces
Sera-t-on obligé de porter un masque pour faire les boutiques ? Non, lors de son allocution à l’Assemblée nationale, Edouard Philippe a déclaré que "le port du masque grand public est recommandé pour les personnels et les clients lorsque les mesures de distanciation physique ne peuvent être garanties". Les magasins considérés jusqu’à présent comme non essentiels pourront donc de nouveau accueillir des clients, mais dans le respect strict des impératifs sanitaires. Ils devront notamment limiter "le nombre de personnes présentes en même temps dans le magasin" et organiser "les flux, afin de faire respecter la règle de la distance minimale d’un mètre par personne sans contact autour d’elle". Comme au supermarché, vous devrez donc faire attention à la distance que vous laisserez entre les autres clients et vous. Au risque, peut-être, d’être congédié de la boutique…
Déconfinement : les commerces pourront-ils refuser des clients ?
Lors de la réouverture le 11 mai prochain, les commerçants auront donc à charge de faire respecter les gestes barrière dans leurs établissements. Si le port du masque n’est pas obligatoire pour les clients, les commerçants pourront s'ils le souhaitent le rendre indispensable dans leur boutique. A l’Assemblée nationale, Edouard Philippe a en effet assuré qu’"un commerçant pourra subordonner l’accès à son magasin au port du masque". Afin d’éviter tout risque pour leurs clients et pour leurs salariés, les responsables de ces commerces pourraient bien décider de le rendre obligatoire. D'autres mesures, déjà évoquées le 19 avril par le Premier ministre, pourraient également être mises en place, comme l'obligation de se désinfecter les mains avec du gel hydroalcoolique en entrant dans le magasin.