Pendant la période des fêtes de fin d’année, une nouvelle méthode de fraude particulièrement sournoise émerge : des faux conseillers bancaires qui utilisent WhatsApp pour tromper les Français.
Personne ne sait ce qu’il a bien pu se passer dans la tête de ce passager vendredi 9 février dernier en gare de Rennes (35). Alors que le TER en direction de Brest allait repartir, le passager était descendu à quai pour fumer une cigarette. Pris de vitesse, il ne parvient pas à remonter à temps dans le train et voit la porte se refermer juste devant lui. Alors qu’il aurait pu attendre le train suivant, il décide de s’accrocher à la porte du TER, rapporte Ouest-France.
La SNCF a porté plainte
C’est un passager présent à l’intérieur de ce dernier qui prévient rapidement un contrôleur. Au bout de trois kilomètres, le train est donc arrêté d’urgence. Du côté de la SNCF, c’est l’incompréhension. « Ce voyageur a mis sa vie en danger », déplore la SNCF. Pourtant, la procédure pour annoncer le départ imminent du TER a bien eu lieu et « s’est déroulée tout à fait normalement » avec la diffusion d’un message et un son annonçant la fermeture des portes. « Le conducteur a des caméras dans sa cabine pour voir la rame et les portes, mais il n’a rien vu. Le voyageur s’est accroché au moment du départ. On se demande d’ailleurs comment il a pu s’agripper. Il y a très peu d’espace sur la marche et pas de point d’accroche sur la porte ». La SNCF a donc décidé de porter plainte.
Le passager, lui, a pu remonter dans sa rame et terminer son voyage à l’intérieur du train, sans risquer de perdre la vie. Pour la CGT, ce dernier a eu beaucoup de chance puisque les contrôleurs ne sont pas présents dans tous les TER et le témoin aurait pu ne jamais informer de la situation qui se passait à l’extérieur. « Pour la seule année 2017, ce sont près de 2 800 TER qui ont circulé en l’absence de contrôleur », dénonce le syndicat.
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