Pour maximiser le rendement de vos livrets réglementés, il est important de bien choisir le moment pour les alimenter. Petit guide des meilleurs moments du mois pour optimiser son épargne.
Peu importent les raisons, des médicaments inutilisés peuvent finir par dormir dans vos placards. Par excès de prudence ou simplement un arrêt de traitement suite à une mauvaise grippe, des flacons de sirop ou des antibiotiques ont élu domicile dans votre armoire à pharmacie et vous ne savez pas quoi en faire ?
Rappelons que les médicaments non utilisés peuvent polluer les sols, mais aussi les rivières lorsqu’ils sont jetés à la poubelle. Mieux vaut donc les ramener en pharmacie, mais que vont-ils devenir dans ce cas de figure ? Voici quelques éléments de réponse.
Recyclage : le casse-tête des médicaments
Face au nombre grandissant de médicaments stockés et non utilisés, des campagnes régulières ont été menées afin de sensibiliser les Français à leur recyclage. Il a ainsi été fréquemment recommandé de les ramener directement en pharmacie, même si, comme le précise Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des Syndicats de Pharmaciens d’Officine (USPO) à nos collègues de 20 Minutes, il n’est pas possible de les réutiliser. Dès lors, seuls les médicaments avec autorisation de mise sur le marché délivrée par l’ANSM peuvent être repris par les pharmacies.
Par conséquent, il n’est donc pas envisageable de ramener chez son pharmacien ses crèmes solaires ou encore ses compléments alimentaires. Il demeure, par contre, indispensable de ne pas les jeter à la poubelle, dans l’évier ou encore dans les toilettes, car ils sont reconnus pour polluer les sols et les rivières.
Le président du conseil d’administration de Cyclamed, qui collecte les médicaments non utilisés, affirme, de ce fait, vouloir “éviter que les médicaments ne viennent perturber les nappes phréatiques”.
Recyclage : des médicaments à ramener
Qu’ils soient intacts, à moitié utilisés, encore valables ou périmés, l’ensemble des médicaments doit être rapporté chez votre pharmacien. Il n’est toutefois pas possible qu’il soit réutilisé en raison des doutes sur sa conservation “dans de bonnes conditions”. Selon Pierre-Olivier Variot, “à partir du moment où le médicament est sorti de l’officine, il est impossible de le remettre dans le circuit normal”.
Les médicaments remis à votre pharmacien ne sont donc pas, contrairement aux idées reçues, envoyés dans des pays en développement. Une circulaire interdit strictement cette perspective depuis le 1ᵉʳ janvier 2009, toujours d’après un manque de traçabilité. Il est également précisé que, dans certains pays, les médicaments étaient retrouvés sur des marchés, où “des non-professionnels [les vendaient] pour n’importe quelle pathologie”.
Recyclage : que deviennent vos médicaments ?
Pour être réutilisés, il faudrait, dès lors, créer un système de recontrôle de médicaments, qui “coûterait une fortune”, selon Christophe Le Gall, président de l’Union nationale des pharmaciens de France (UNPF). Pour l’heure, les médicaments rapportés sont récupérés par des grossistes répartiteurs avant d’être transportés vers des unités de valorisation énergétique.
Ce sont ainsi des incinérateurs qui se chargent de transformer ce qui est brûlé en électricité et en chaleur. D’après Cyclamed, en métropole, avec 50 incinérateurs, tout le territoire est couvert. Ce sont ici 9 500 tonnes de médicaments non utilisés qui ont été récupérés en 2022 alors que 160 000 tonnes sont mises sur le marché chaque année.