De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La nouvelle a fait paniquer de nombreux internautes. Un média chinois, The Global Times, a annoncé mardi 24 mars qu’un homme était mort soudainement dans la province chinoise de Yunnan alors qu’il se trouvait dans un bus. Jusque-là, rien d’affolant, mais, d’après ce média chinois, il serait décédé des suites d'un "hantavirus", un virus propagé par les rongeurs. Les passagers du bus ont été testés afin de s’assurer qu’ils n’étaient pas, eux aussi, contaminés, explique La Dépêche. Il n’en fallait pas plus pour que des messages alarmants arrivent sur les réseaux sociaux, certains craignant le déferlement d’une seconde épidémie dans le monde, alors que 175 pays se battent actuellement contre le coronavirus Covid-19.
Hantavirus : un virus qui n'est pas inconnu
Bien sûr, les réseaux sociaux ont permis à cette information de circuler extrêmement vite et d’arriver jusqu’en France… A l’heure du confinement, il n’est vraiment pas raisonnable de se faire peur avec de telles nouvelles, surtout qu’il ne s’agit pas d’un virus inconnu. Comme l’explique Numerama, la famille des hantavirus est connue des scientifiques depuis longtemps. Ce virus est compris par la communauté scientifique et, surtout, il n’a rien à voir avec la maladie Covid-19. Pas de panique, donc.
Le site spécialisé précise que les cas de contamination sont extrêmement rares, même s’ils ont déjà pu être répertoriés en Asie et dans d’autres pays, par exemple aux Etats-Unis. Depuis le début de la surveillance outre-Atlantique en 1993, seulement 728 cas ont été répertoriés. Les hommes sont d’ailleurs très peu contaminé par l’hantavirus et voici pourquoi.
Hantavirus : la transmission à l’humain est très rare
La transmission de l’hantavirus à l’humain est extrêmement rare. Les hôtes naturels des hantavirus sont certains rongeurs. Comme l’explique Numerama, la contamination dépend grandement du lieu où l’on vit et des rongeurs qui s’y trouvent mais aussi de l’hygiène. Une fois infectés, les rongeurs sont des porteurs sains et une personne peut être accidentellement contaminée en inhalant des gouttelettes de salive ou d’urine de rongeurs qui sont eux-mêmes contaminés et qui se trouvent "en suspension dans l’air", selon Santé publique France.
"La transmission peut également, mais beaucoup plus rarement, survenir lors d’un contact direct entre une matière contaminée et la peau non intacte, ou encore, par ingestion d’aliments ou d’eau contaminés", ajoute l’article. Aucune transmission entre humains n’a jamais été observée en Europe ni en Asie. Lorsqu’il arrive chez l’humain, le virus peut être responsable de deux types d’infection, dont une particulièrement en Europe.
Hantavirus : responsable de deux infections chez l’homme
Il existe quatre types différents d’hantavirus, précise Santé publique France. En Europe et en Asie, ils entraînent des fièvres hémorragiques à syndrome rénal. Il s’agit d’"une infection le plus souvent bénigne, parfois asymptomatique, mais qui peut, dans certains cas, entraîner des signes cliniques graves, notamment une atteinte rénale", ajoute le site du ministère. Il n’y a donc aucun lieu de paniquer et ce décès rapporté par un média chinois est très anxiogène pour une seule raison : son mauvais timing. A une autre période, la contamination de cet homme à l’hantavirus serait passée inaperçue. Les médias rapportent régulièrement de tels décès, il n'y a donc rien de nouveau avec cette information.