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Les pâtes, le riz, le papier toilette… Tous ces produits sont bien connus depuis le début du confinement, explique France Bleu. En effet, de nombreuses vidéos de rayons dévalisés ou l'on trouvait auparavant des féculents ou des rouleaux de papier-toilettes ont largement circulé sur les réseaux sociaux. Cette tendance s'est principalement remarquée lors des deux premières semaines, alors que les citoyens se ruaient dans les supermarchés pour faire des stocks.
La peur d'une future pénurie prédominait à ce moment-là. Pourtant, comme nous l'avait annoncé le gouvernement, il n'y a pas eu de problème de ce genre. Plus de trois semaines après l'annonce du confinement les achats de la population ont donc considérablement évolué. Les féculents sont moins souvent en rupture de stocks, tandis le beurre, les plats préparés, les conserves ou les gants de protection, sont encore très convoités.
Les Français se lancent en cuisine
Néanmoins, un changement d'alimentation s'opère petit à petit. Ces derniers temps, la farine est extrêmement demandée, tout comme les légumes, les fruits, le chocolat en vrac ou la pâte à gâteau. Ces achats laissent à penser que les Français se lancent davantage dans la cuisine avec le temps libre supplémentaire qu'octroie le confinement pour beaucoup d'entre eux.
Ces initiatives d'apprentissage à la cuisine sont également encourageés par certaines des émissions qui voient actuellement le jour. C'est le cas, par exemple, du programme Tous en cuisine, présenté par Cyril Lignac, qui partage des recettes originales et adaptables selon les ingrédients à disposition de chacun, avec les citoyens.
La viande prise d'assaut
Avec les beaux jours qui arrivent, les Français vont ressentir de plus en plus une envie de sortir dehors pour s'aérer l'esprit, ou manger. Les restaurants étant fermés à la suite de la mise en confinement de la population, certains peuvent se tourner vers leur balcon, ou leur jardin s'ils possèdent une maison.
Le barbecue revient dans les modes de consommations, avec une augmentation de l'achat de viandes en tout genre. Un moyen pour eux de partager un moment en famille ou avec des amis avec lesquels ils ont peut-être été confinés. Pour acheter ces produits, les citoyens ont également tendance à s'orienter vers des commerces avec moins d'affluence.
Les clients se dirigent davantage vers les petites enseignes
Par peur des attroupements, la population évite de plus en plus les hypermarchés, préférant se réfugier dans les magasins de moyenne surface ou les supérettes, explique France Bleu. Ces derniers ont su tirer leurs épingles du jeu. "Nous avons deux fois moins de fréquentations, mais les paniers sont deux fois plus remplis", indique le gérant d'un magasin bio rouennais.
"Nous sommes directement reliés à notre fournisseur, donc nous pouvons plus facilement adapter nos stocks par rapport aux habitudes des clients que les grandes surfaces, je pense". Cette tactique permet, en effet, d'éviter les ruptures de stock, tout en satisfaisant les besoins de la clientèle.