Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Après l’autoroute A79 dans le département de l’Allier, il est dorénavant possible de faire des trajets en flux libre sur l’axe A13-A14, situé entre Paris et la Normandie. C'est-à-dire qu’il n’y a plus les traditionnelles barrières au niveau des péages mais des portiques équipées de caméras.
Mises en service le 19 juin dernier par la Sanef, les autoroutes à flux libre facilitent la vie de nombreux automobilistes qui peuvent payer leur péage après leur trajet, en ligne ou chez un buraliste. Mais cette nouveauté fait déjà débat chez certains utilisateurs dont l’expérience s’est avérée dramatique.
Péage à flux libre : attention aux retards
Après avoir passé les portiques, les automobilistes doivent payer leur trajet dans un délai de trois jours, soit en ligne, soit chez un buraliste. Passé ce délai, des frais exorbitants peuvent s’appliquer. Jean-François Vermont, un usager occasionnel de l’A14 en a fait l’amère expérience. Il circulait sur “une portion le 20 juin pour un coût de péage correspondant à une valeur de 10,60 euros”, indique Capital.
Alors qu’il se trouvait à l’étranger, cet usager n’a pas pu payer son péage dans le délai imparti de 72h. Il a alors été rappelé à l’ordre par Sanef via un courrier de relance : “s’agissant du premier retard de paiement pour ce véhicule, nous vous accordons à titre exceptionnel un délai supplémentaire pour payer votre péage sans majoration”, indique la lettre.
Une amende salée
Au-delà de ce délai, la facture risquait de grimper à 100,60 euros, puis à 475 euros si la situation n’était pas régularisée. Malgré ses tentatives de paiement en ligne, Jean-François a été confronté à des pages blanches et à une absence de réponse de la part de Sanef. “Si une solution n’est pas trouvée avant le 30 août, 375 euros s'ajouteront à ma dette, ce qui fera au total 475 euros de péage pour 21 kilomètres d'autoroute, soit 22 euros le kilomètre. Qui peut se payer un tel montant de péage ?”, s'ingurge-t-il.
Un dispositif “brutal et violent”
Pour Jean-François, ce nouveau dispositif est “assez brutal et violent”. Il souligne que le succès du péage à flux libre dépend de la mise à jour des certificats d'immatriculation, en particulier de l'adresse de l'usager. En cas d'absence prolongée ou d’adresse erronée, les usagers risquent d’avoir une facture salée. Contacté par Capital, la Sanef indique : “Vermont a été immédiatement pris en charge par nos équipes et sa situation a été résolue”. De son côté, Jean-François n’a finalement pas eu de pénalité.