De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
À l'occasion de la fête nationale, le président de la République a renoué avec la tradition française en prenant la parole mardi 14 juillet 2020. Dans le cadre d'une interview diffusée sur TF1 et France 2, Emmanuel Macron a répondu aux questions des deux journalistes sur la réforme des retraites, le remaniement ministériel, et bien évidemment sur la crise sanitaire de Covid-19.
Le chef de l'État a évoqué une nouvelle étape dans la lutte contre l'épidémie de coronavirus. Il s'agit de la généralisation du port du masque dans tous les lieux publics où la distanciation physique ne peut pas être respectée, rapporte France Info. "Je souhaite que, dans les prochaines semaines, on rende obligatoire le masque dans tous les lieux publics clos", a-t-il annoncé.
Ces propos font suite à ceux de Jean Castex qui était en déplacement en Guyane le 12 juillet 2020. Interrogé par la presse, le Premier ministre avait affirmé que de nouvelles règles concernant le port du masque étaient "à l'étude". La veille, une tribune publiée par Le Parisien et signé par une quinzaine de médecins sommait le gouvernement de rendre obligatoire du port du masque dans les espaces publics. Une demande qui semble donc avoir été entendue par l'exécutif.
Port du masque : une mesure qui rentrerait en vigueur le 1er août 2020
"On ne va pas le faire du jour au lendemain, mais je recommande à tous nos concitoyens (...) de porter le masque au maximum quand ils sont dehors et a fortiori quand ils sont dans un lieu clos", déclare le président. Ce dernier assure travailler activement sur le sujet pour proposer une mesure "par exemple à partir du 1er août", a-t-il supposé. Dans quels lieux serez-vous obligé de le porter ?
Port du masque : cinémas, musées, magasins et administrations… où sera-t-il imposé ?
Aujourd'hui, le port du masque est obligatoire dans les transports en commun et lors des visites en EHPAD. Il est imposé aux enseignants dans les écoles et les lycées, ainsi qu'au personnel dans les restaurants et les bars. Pour ce qui est des magasins, ce sont les commerçants qui se réservent le droit d'accepter ou non que des clients sans masque circulent à l'intérieur. Si la mesure annoncée par Emmanuel Macron n'est pas appliquée immédiatement et reportée au 1er août, c'est notamment pour définir plus précisément ce qu'est un "lieu public clos".
Le lundi 13 juillet 2020, le préfet de Seine-Saint-Denis a rendu le port du masque obligatoire dans les lieux clos à Saint-Ouen-sur-Seine. Dans ce décret, il est imposé aux habitants de porter un masque dans "tout établissement clos recevant du public, que son activité soit d'ordre administratif ou commercial", précise Le Monde. Cela concerne les magasins, la mairie, les services publics, les parties communes des hôtels… En somme, les Audoniens sont autorisés à êtr à visage découvert chez eux et lorsqu'ils se promènent à l'air libre. Reste à savoir si, à l'échelle nationale, les obligations seront les mêmes. Que risquez-vous
Port du masque : quelle amende pour les contrevenants ?
Lors de son allocution, Emmanuel Macron n'a pas annoncé de sanction particulière pour les personnes sans protection dans les endroits concernés. Dans les transports en commun, les personnes âgées de plus de 11 ans risquent une amende de 135 euros.
Dans les pays européens où le port du masque a été rendu obligatoire dans les lieux publics, le non-respect de cette règle entraîne inévitablement une amende. En Belgique, celle-ci peut s'élever jusqu'à 250 euros, voire 750 pour les commerçants et exploitants, rappelle France Info. Même chose en Angleterre, où le fait de faire ses courses sans masque vaudra bientôt une amende d'une centaine d'euros. Il appartient donc à Emmanuel Macron de définir le montant de cette contravention en France d'ici le 1er août.