De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Bientôt le retour des jours heureux ? Cette promesse a été faite par Emmanuel Macron au mois d'avril 2020, après le premier confinement des Français. Depuis, les restrictions ont été levées, réinstaurées, modifiées, de nouveau levées… Et le gouvernement a innové sur sa gestion de l’épidémie de Covid-19. En effet, plus question de forcer la population à rester chez elle, surtout lorsqu’elle est majoritairement vaccinée contre le virus et qu’elle a consenti à de nombreux efforts ces 24 derniers mois. Malgré des records de contamination dus au variant Omicron, chacun a pu conserver ses habitudes… Ou Presque.
Pass vaccinal : une levée avant le mois de juillet ?
Le pass vaccinal a remplacé le pass sanitaire le 24 janvier dernier et, selon la loi, il pourrait rester en vigueur jusqu’à l’été prochain. Le ministre de la Santé Olivier Véran a rappelé la semaine dernière que le mois de juillet était certes l’échéance connue pour la fin du dispositif, mais que les choses pouvaient changer bien avant, en fonction de la crise sanitaire. Il a notamment évoqué la situation dans les hôpitaux de l’Hexagone, où le pic de la cinquième vague n’a pas encore été atteint.
Selon les derniers chiffres de Santé Publique France, si le nombre de nouveaux cas est bien à la baisse, ce n’est pas le cas pour les admissions à l’hôpital ou dans les services de réanimation. 16 662 malades du Covid-19 ont été hospitalisés au 2 février, sur les sept jours précédents, et 1 926 personnes ont été admises en soins critiques sur la même période. 1 859 sont décédées des suites de la maladie.
Si ces données sont importantes, c’est parce qu’Olivier Véran a expliqué sur BFMTV que des "indicateurs pertinents" seraient pris en compte par le gouvernement pour décider de la levée du pass vaccinal, notamment "le taux d’occupation des lits de réanimation par des malades du Covid". "L’utilité du pass sera discutable et nous pourrons le retirer" si et seulement si ces services sont "vidés" et qu’aucun nouveau variant n’a fait son apparition d’ici là. Si certains départements sont d’ores et déjà sur la bonne voie, comme l’expliquait Planet la semaine dernière, d’autres ont encore un peu de chemin à parcourir. Voici ceux où l’occupation dans les services de réanimation est au plus haut.