Le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) a publié jeudi 14 novembre son rapport d’enquête "Vécu et ressenti en matière de sécurité" réalisé en 2023. Plus que des sentiments...
Dans quelques semaines, le quotidien des personnes non vaccinées risque bien de se compliquer sérieusement. L'accès à de nombreux lieux ,dont Planet vous a déjà fait la liste, sera en effet réservé aux seuls détenteurs du pass sanitaire.
Les citoyens n'ayant pas reçu le sérum auront toujours la possibilité de faire un test PCR ou antigénique. Dans les mois à venir, ces derniers deviendront cependant payants. Les plus audacieux pourraient alors opter pour un faux pass sanitaire. Depuis l'allocution d'Emmanuel Macron, les propositions de documents contrefaits sont apparues un peu partout, notamment sur les réseaux sociaux.
Cependant acheter un de ces pass sanitaires factices ne serait pas forcément rentable et surtout efficace. Car le QR Code présent sur le laisser-passer le rend quasiment infalsifiable.
Un pass sanitaire : un document quasiment infalsifiable
"Le point important pour éviter les faux, c'est la signature cryptographique. Il s'agit d'un calcul effectué avec les données du pass et une clé secrète, mais que tout le monde peut vérifier avec une clé publique. La signature certifie que les données viennent bien de l'État français", a ainsi précisé Gaëtan Leurent, chercheur en cryptographie à l'INRIA, au micro de BFMTV.
Comme l'explique la chaîne d'information en continu, le QR Code est généré par un "bout de code numérique" à l'aide "d'une clé numérique secrète". Cela rend "la création de faux QR Code théoriquement impossible".
Comme le rappelle Numerama, un individu utilisant un pass sanitaire de ce type risque "trois ans de prison et 45 000 euros d'amende pour faux ou usage de faux". Pour les autorités publiques, il pourrait cependant être difficile de repérérer tous les contrevenants. Un nombre de contrôles extrêmement important sera nécessaire pour empêcher tout abus.