Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
66 000 ! Tel est le nombre de décès comptabilisés en mars dernier, au Brésil. C’est le mois le plus meurtrier depuis le début de la crise sanitaire. Afin de faire face à l’augmentation du nombre d’enterrements, quatre cimetières de São Paulo – un des États le plus durement affecté par la pandémie - sont désormais ouverts de nuit, rapporte le Huffingtonpost.
"Nous n’avons jamais vu dans l’Histoire du Brésil un seul événement tuer autant de gens en 30 jours", a déclaré Miguel Nicolelis, coordinateur du Comité scientifique formé par les États du Nord-est du Brésil contre la pandémie, à l’AFP.
Brésil : un "demi-million de morts d’ici à juillet" ?
Le pays a enregistré des records de morts et de contaminations. "Nous sommes au pire moment, avec des records de morts et de contaminations, ce qui signale qu’avril sera encore très mauvais", a alerté l’épidémiologiste Ethel Maciel, professeure à l’Université fédérale d’Espirito Santo (UFES).
Quant aux hôpitaux brésiliens, ils sont quasi saturés. Dans différents États, le personnel soignant a déjà débuté un tri des patients. Ils attribuent les lits en soins intensifs aux malades les plus à même de survivre. Selon le Dr Nicolelis "il est très possible" que le Brésil "atteigne le demi-million de morts d’ici à juillet".
Et d’ajouter : "Cela n’est pas seulement une menace pour le Brésil, mais aussi pour le monde entier". Les voisins latino-américains du pays, qui, à leur tour, sont confrontés à une importante élévation de contaminations pourront-ils, eux aussi, atteindre ce chiffre ? L’inquiétude grandit.