De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L’Agence régionale de Santé a donné l’alerte cette semaine : le moustique tigre fait son grand retour dans l’Hexagone, avec l’arrivée des beaux jours.
Déjà installé sur les ⅔ du territoire, il devrait particulièrement toucher l’Occitanie, où 88% de la région est concerné par sa prolifération, mais aussi les départements du littoral méditerranéen. Ce nuisible peut véritablement gâcher vos journées à l’extérieur et vos moments de détente.
En plus de bourdonner autour de vous, le moustique tigre est surtout très dangereux. Il est en effet susceptible d’être vecteur de plusieurs maladies tropicales, comme la dengue, le chikungunya ou encore Zika.
Pour faire face à son déploiement, les autorités sanitaires ont déployé un dispositif de surveillance en trois temps : il comprend la surveillance des populations moustiques, la sensibilisation des populations et la surveillance médicale d'éventuels cas de maladies, avec un signalement immédiat.
Mais pour s’en protéger, ou carrément s’en débarrasser, les particuliers, eux, n’hésitent plus à y aller franchement. La citronnelle et les géraniums étant souvent jugés inefficaces contre le redoutable moustique tigre, on leur préfère souvent des pièges high-tech, très élaborés, dont le prix peut grimper jusqu’à plusieurs milliers d’euros. Sauf que ces pièges à moustique n’ont pas encore prouvé leur efficacité contre la propagation des maladies déjà en circulation, selon l’Agence Nationale Sécurité Sanitaire Alimentaire Nationale (Anses). Il faut donc rester vigilant quant à leur utilisation, qui n’est pas tout à fait homologuée.
Les pièges à moustiques qui seront bientôt introuvables
"En attendant ces données complémentaires, les pièges à moustiques ne devraient être utilisés que comme mesure préventive, ou lorsqu’il n’est pas possible d’utiliser d’insecticide, par exemple lorsque la zone à traiter est proche d’un cours d’eau ou inaccessible", explique Johanna Fite, responsable de la mission Vecteurs à l’Anses, dans les colonnes de la Dépêche.
Surtout, les pièges utilisant des biocides (des substances ou des préparations destinées à détruire, repousser ou rendre inoffensifs les organismes jugés nuisibles) pourraient bientôt être interdits. A l’heure actuelle, d’ailleurs, aucun de ces pièges ne dispose d’une autorisation de mise sur le marché, explique la Dépêche. Leur commercialisation n’est donc autorisée, en leur absence, que jusqu’en juillet 2022.
Passé cette date, vous ne pourrez donc probablement plus en trouver dans le commerce. Il faudra donc revenir aux bonnes vieilles méthodes pour faire fuir les moustiques tigres.