Michel Cymes : son coup de gueule contre les médecins "tarés" anti-vaccinsabacapress
Selon le Michel Cymes, qu'"un médecin fasse du prosélytisme est dangereux". Il regrette le manque de sanctions du Conseil national de l'ordre des médecins.

C'est un coup de gueule en bonne et due forme. Invité ce mardi 21 septembre sur le plateau de C à vous, Michel Cymes a poussé un coup de gueule contre les médecins antivax. L'ancien ORL s'est emporté contre leur comportement "scandaleux", "irresponsable" et "inadmissible" de ces professionnels de la santé.

Qualifié par la présentatrice de l'émission Anne-Élisabeth Lemoin de "médecin en première ligne (...) pour contrer toutes ces intox médicales", l'animateur des "Pouvoirs extraordinaires du corps humain" s'est offusqué de ces médecins qui selon lui, mériteraient tous d'être "en commission de discipline immédiate". "Leur chance aujourd’hui à ces médecins qui sont antivax ou qui font circuler de fausses informations, c’est que je ne sois pas président du Conseil de l’ordre", a dénoncé le médecin de 64 ans.

Selon Michel Cymes, "en général, le Conseil national de l’Ordre des médecins fait son travail normalement", mais sur ce point-là, il a confié essayer "d'avoir des infos". "Si moi je fais une connerie demain, je suis convoqué très très vite au conseil de l’ordre", a-t-il assuré. "Est-ce que c'est le cas de de ces médecins ?", lui a répondu Anne-Élisabeth Lemoine. Selon Michel Cymes, ce serait le cas, mais il pense que "ça se fait pour l'instant discrètement en fonction de la notoriété du médecin".

Quand on l'interroge sur le corporatisme de l'institution, l'ancien ORL n'hésite pas à jeter un pavé dans la mare. "C’est compliqué le conseil de l’ordre, il y a les départementaux, il y a les régionaux. Il y a quand même un petit corporatisme. Je me demande si dans le Sud-est de la France ça va aussi vite qu’ailleurs", lance-t-il, visiblement agacé par le manque de sanctions des médecins opposés à la vaccination.

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"Qu'un médecin fasse du prosélytisme, c'est dangereux"

Michel Cymes regrette que le manque de retentissement à ce sujet et précise qu'un "médecin n'est convoqué que sur plaintes d'autres médecins" et précise qu'il y a eu pourtant "beaucoup de plaintes de médecins, notamment dans le Sud-Est". Le médecin n'est pourtant pas fataliste et pense "que ça bougera, mais que là, ils n'ont pas voulu en faire des martyrs".

Mychel Cymes n'en reste pas moins véhément sur le comportement de ces médecins qui s'opposent au vaccin contre le coronavirus. "Alors qu’un médecin ne se fasse pas vacciner, bon, mais qu’il fasse du prosélytisme en expliquant qu’il ne faut pas, que c’est dangereux, ce sont des tarés quoi, franchement", s'est insurgé le médecin.

Michel Cymes a également annoncé qu'il avait décidé de raccrocher son stéthoscope et de prendre sa retraite après une longue carrière médicale. L’animateur télé a, en effet, évoqué sa toute dernière consultation avec un patient qu'il évoque "comme un déchirement". "Ça a été très douloureux parce que ça faisait 35 ans que j’exerçais ce métier à l’hôpital", a expliqué le médecin.

Des adieux compliqués après une carrière de 43 ans avec "des patients qu’[il] suivai[t] depuis vingt ans". "Toute la matinée, je me suis dit que j’étais peut-être en train de faire des gestes pour la dernière fois et quand j’ai enlevé ma blouse pour la dernière fois, que mon chef de service est venu me voir, je peux vous dire que l’on n’avait jamais tous les deux été comme ça", a-t-il confié avec émotion.