Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Deux ans de prison ans ferme. Voici ce à quoi un homme de 54 ans a été condamné mardi par le tribunal correctionnel de Meaux, en Seine-et-Marne, après avoir été reconnu coupable d’avoir prostitué sa compagne. Pendant cinq ans, ce quinquagénaire a contraint celle qui partageait sa vie à avoir 2 742 relations sexuelles tarifées avec des inconnus et ce, jusque pendant sa grossesse.
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Il prenait les rendez-vous et fixait les tarifsTout a commencé en 2009 quand le couple a rencontré des problèmes financiers, suite à la faillite de la carrosserie de l’homme. Ce dernier s’est alors improvisé proxénète pour faire rentrer de l’argent dans le foyer. Pour trouver des clients à sa compagne, une barmaid de 46 ans dans un club libertin, il postait des annonces sur Internet, répondait à sa place sous le pseudonyme de Virginie et fixait les tarifs, de 70 euros pour une fellation à 500 euros pour une nuit. "Je n'étais pas sa femme, j'étais son objet, sa pute, sa poupée barbie", a expliqué la victime lors de l’audience, tout en assurant qu’"au début", elle était consentante.
Les passes avaient lieu au domicile du couple, à Dammartin-en-Goële, du lundi au vendredi tous les après-midis. Pendant ce temps-là, l’homme attendait dans la voiture avec leur fils de cinq ans.
Pendant ce temps, l’homme attendait dans sa voiture avec leur filsC’est d’ailleurs ce dernier qui a permis de découvrir le pot-aux-roses. A l’école, l’enfant aurait raconté que "papa n’était pas gentil avec maman" et qu’il "prenait des rendez-vous pour elle". La gendarmerie aurait ensuite ouvert une enquête et découvert, grâce à l’agenda tenu par le proxénète, qu’il avait fixé 2 742 "rendez-vous" pour elle en l’espace de cinq ans. "Je voulais arrêter, c’est pas une vie. Mais je me suis retrouvé pris dans un engrenage", a-t-il tenté de justifier mardi. En tout, le couple aurait ainsi gagné près de 165 euros, à raison de 7 000 euros par mois.
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