Les terribles prévisions de Bloomberg pour les années à venir

Les "fake news" envahissent les réseaux sociaux

En raison des élections de mi-mandat aux Etats-Unis, les réseaux sociaux et Facebook particulièrement, sont victimes de "fake news". Les internautes propagent de nombreuses fausses informations sur le web. Des sondages montrent que 30% des électeurs pensent qu’Hillary Clinton se présente au Sénat, prédit le site Bloomberg. En 2019, Facebook embauche "des milliers d’entrepreneurs" afin de supprimer les contenus indésirables.

Les gouvernements se mettent à faire comme la Russie en utilisant des "bot farms", des robots malveillants qui espionnent le gouvernement. En 2020, de nombreux PDG d’entreprises de la Silicon Valley trouvent des programmes d’intelligence artificielle qui leur permette de supprimer les fausses informations sur le web. Cinq ans plus tard, l’administration de Jimmy Kimmel décide de poursuivre les réseaux sociaux en justice expliquant : "plus personne ne sait ce qui est vrai ou faux sur internet". Twitter, Facebook et même Google cessent alors d’exister.

Avec l’arrivée de nouvelles plateformes de désinformation en 2028, "55% des Russes croient que Trump est devenu président à vie, à la suite d'une fausse vidéo d'un discours de couronnement sur une plateforme consacrée au nationalisme russe", poursuit le site Bloomberg.

Le chamboulement de l’économie par la monnaie virtuelle

Le Bitcoin, monnaie virtuelle apparue en 2009, bouleverse l’économie mondial et  les banques sont rapidement remplacées. En bourse, la valeur de l’or chute face à la montée du Bitcoin, qui atteint les 40 000 dollars. Cette hausse pharamineuse engendre une crainte de la sécurité du système financier. En 2021, le groupe chinois "Alibaba" rend le paiement possible en Bitcoins sur son site. 

La monnaie unique prend de l’ampleur sur le marché et d’autres pays tels que le Venezuela, la Grèce ainsi que certains pays africains l’adoptent. Celle-ci atteint par la suite les 100 000 dollars. En 2028, le bitcoin s’élève à un million de dollars grâce à l’omniprésence des systèmes de paiements numériques tels que "Alipay" ou encore "Amazon.com".

L’attaque de la Corée du Nord

La guerre semble imminente en 2018 avec le lancement d’un missile nord-coréen. Celui-ci atterrit à 32 kilomètres "au large de la côte ouest des Etats-Unis", prédit le site Bloomberg. Etrangement, Donald Trump ne riposte pas et propose une rencontre au président chinois actuel Xi Jinping lors d’un sommet à Honolulu. A partir de ce rendez-vous "la Chine scelle ses frontières avec le Royaume-Unis de l’Hermite". Un an plus tard, Kim Jong Un, le chef d'Etat nord-Coréen, meurt soudainement d’une crise cardiaque, laissant la relève du pouvoir à un nouveau "régime fantoche", un gouvernement étranger qui dicte les lois et défend ses intérêts.

A l’arrivée de 2020, alors que Donald Trump et Xi Jinping s’entendent à merveille, le président des Etats-Unis décide de vendre des équipements militaires à la Chine.

En 2025, la Corée du Sud signe un pacte de défense avec la Chine dans lequel est mentionnée une annexion de Taïwan, ainsi qu’un développement des armes nucléaires au Japon. A 82 ans en 2028, Donald Trump s’envole pour Taipei dans le but de célébrer la réunification de Taiwan avec le continent Chinois. Une journée ternit par la décision du Japon, qui annonce que désormais, il va pouvoir déployer une ogive nucléaire sur un missile balistique intercontinental.

La prise au pouvoir du socialisme au Royaume-Uni

Alors que le parti conservateur de Theresa May était à la tête du Royaume-Uni, la situation se renverse. Jeremy Corbyn, chef de file du parti travailliste, prend le pouvoir aux élections anticipées. Le Royaume-Uni quitte ainsi l’Union européenne avec un accord signé le 29 mars 2019 pour un montant de 80 milliards d’euros. Mécontent du coût de cette fracture, qui était pourtant estimée à 50 milliards d’euros par Theresa May, Jeremy Corbyn emprunte une somme astronomique et augmente les impôts pour réaliser son programme socialiste.

Avec une situation économique au plus bas en 2022, les riches banquiers quittent Londres et ses taxes à en perdre la tête. Pendant ce temps, le dirigeant du pays rend l’enseignement universitaire gratuit et transforme certaines habitations londoniennes en logement à faibles revenus. En 2023, Jeremy Corbyn est réélu à la majorité. Mais la dette ne cesse d’augmenter à tel point qu’elle atteint les 100 % du PIB avec une inflation qui échappe à tout contrôle.

L’apparition d’une guerre générationnelle en Europe

Emmanuel Macron, désireux de réformer le système de retraite, s’attire les foudres des retraités français. A l’arrivée des élections italiennes de 2018, une guerre générationnelle fait son apparition, entrainant une foule de quinquagénaires se ruant vers Silvio Berlusconi, qui lui, leur promet une belle retraite. Le Portugal, l’Italie, l’Espagne ainsi que la Grèce rentrent dans une crise financière sans précédent en raison du coût de la retraite des "baby-boomers".

Emmanuel Macron et Angela Merkel perdent en popularité à tel point que la Commission européenne leur inflige plusieurs amendes pour avoir enfreint les règles de déficit à propos des disciplines budgétaires imposées. Cette impopularité, favorise Jean-Luc Mélenchon, qui bat Emmanuel Macron en 2022. Il se joint à Jeremy Corbyn, Premier Ministre du Royaume-Uni, pour montrer les bienfaits du socialisme au 21e siècle. Les impôts augmentent en France mais également en Angleterre, entrainant la séparation de l’Ecosse et de la Grande-Bretagne.

En 2024, face au chômage des jeunes qui grimpe à 50%, au mouvement populiste "Five Star" qui gagne du terrain en Italie, et à l’effondrement de plusieurs gouvernements sous le coût de leurs engagements, l’Europe se divise davantage … L’Espagne perd définitivement la Catalogne en raison de son impuissance budgétaire à la rattraper.

L’électrique met fin au pétrole

En 2018, les voitures électriques prennent le pouvoir grâce à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Et pour cause, c’est eux-mêmes qui freinent la production du pétrole, dont le prix du baril se maintient à 50 dollars. Mohammed bin Salman devient en 2020 le roi d’Arabie Saoudite, ce qui permet une introduction en bourse de Saudi Aramco, une compagnie nationale d’hydrocarbure. Le succès bat son plein et le roi d’Arabie Saoudite fait construire une ville futuriste dans le désert nommée "Neom", d’une superficie de 26 500 km². Pendant ce temps, les voitures électriques ont un succès fulgurant dans le reste du monde, faisant baisser le prix du baril de 50 à 40 dollars.

Avec tous ces changements, le prix du pétrole ne cesse de diminuer et Moscou et Riyad sont dans la tourmente, créant de nombreuses émeutes dans les usines russes. En 2024, le prix du baril de pétrole tombe à 10 dollars et l’instabilité politique en Arabie saoudite ne cesse de s’accroître. En 2028, elle abandonne sa mégalopole et les gratte-ciel s’enfouissent petit à petit dans le sable. L’industrie pétrolière fait alors totalement faillite dans le monde.