Les sujets de conversation à éviter à Noël cette année

C'est le sujet brûlant, depuis que l'exécutif s'y est cassé les dents. Immigration et sécurité, immigration et humanité, immigration et métiers en tension, immigration et précarité... L'immigration est sans doute LE sujet à éviter à Noel. Rappelez-vous que, quoique vous disiez, vous aurez du mal à convaincre votre voisin et ne parviendrez sans doute qu'à hystériser le débat, alors laissez tomber.

Les fonctionnaires sont-ils des fainéants ? Y a-t-il trop de fonctionnaires ? Une fois n'est pas coutume, évitez-vous le débat sur l'utilité de la fonction publique, qui risque, dans le meilleur des cas, de voir s'affronter les tenors du public et du privé autour de la table.

Que vous soyez omnivore ou végétarien, évitez de loucher d'un air réprobateur sur l'assiette du voisin. Ne jugez pas les choix de l'autre, ne culpabilisez pas, ne faites pas remarquer "un risque de carence en fer et en cholestérol" et tout ira bien.

On a gardé le meilleur pour la fin. Si elles ont dû trouver des idées de cadeaux pour tous, aller les acheter et penser à un menu pour les festivités, certaines personnes sont arrivées avec une "charge mentale" conséquente au repas de Noel. Mais le moment est mal choisi pour évoquer le déséquilibre entre elles et ceux qui n'ont rien amené, sous peine de gâcher l'ambiance. Alors on patiente (mais pas trop quand même). De même, le moment est mal choisi pour se lancer dans une explication du mot féminisme ou pour se demander à haute voix si "quand même, les féministes ne seraient pas allées trop loin dans le débat". Chut. Concentrez-vous sur les petits fours.