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Dans moins d'une semaine, la France toute entière devrait retrouver tout ou partie de sa liberté. Et pour cause ! Le déconfinement, programmé au 11 mai 2020, ne saurait tarder, en dépit des réactions diverses qu'il peut parfois susciter. Et en amont de celui-ci, certains ont donc décider de se préparer... En se ruant sur certains articles. C'est notamment le cas des masques, signale La Provence.
Depuis leur commercialisation en grande surface ce lundi 4 mai 2020, la population se rue dessus à tel point que des ruptures de stock très rapide ont pu être constatées, comme cela a pu être le cas chez l'enseigne Lidl. Souvent, les premiers arrivés ont été les premiers servis. Carrefour, par exemple, proposait initialement un lot de cinq ou dix masques maximum autorisé à la vente.
Un renouvellement des stocks obligatoire pour en distribuer à tous
De son côté, Intermarché a également été pris d'assaut par les citoyens. Le système mis en place était différent : 30 millions de masques jetables ou lavables ont été proposés à la vente. Des boites de 50, facturées 29,50 euros étaient pré-commandables. Le stock a très rapidement été écoulé. Le constat est le même partout ailleurs dans le pays, quoiqu'il n'y ai pas eu à priori de scène de panique.
Par conséquent, les stocks devraient être renouvelés. Mais en attendant, il s'agit de produits particulièrement attendus et convoités à l'approche du 11 mai. Et c'est loin d'être le seul ! Les producteurs de vélos font aussi face à un fort afflux de commandes. En effet, de plus en plus de citoyens préconisent la pratique de la bicyclette pour éviter les transports en commun.
Le vélo extrêmement convoité
Les vendeurs sont davantage sollicités par les acheteurs, ce qui influence le délai de livraison pour certains, indique Le Monde. C'est le cas, par exemple, pour la marque haut de gamme Brompton qui produit les siens dans une usine à Londres. "Notre délai de livraison est passé de quatre à neuf semaines, en raison de l'explosion de la demande intérieure britannique", explique Boris Wahl, fondateur du réseau Cyclable.
Le constat est similaire du côté de Holland Bikes qui propose des marques néerlandaises en France. "D'ordinaire, les clients tiennent à choisir la couleur du cadre et la bonne taille, ils prennent le temps de l'achat, parfois plus d'un mois", témoigne Pierre-Yves Javel, responsable des magasins de la marque. "En ce moment, c'est plutôt 'vous avez quoi ? Je prends'", poursuit-il.
Un moyen pour éviter les transports en commun ?
En région parisienne également, le Véligo est très demandé. Il s'agit d'un système de location à 40 euros mensuels pour une durée de six mois, informe Le Monde. "Nous sommes passés de 5 souscriptions par jour en avril, à 90 en moyenne ces derniers jours, et même 137 le dimanche 3 mai", dévoile Ile-de-France Mobilités l'organisme en charge des transports dans la région.
Tout comme le masque de protection, le vélo semble être un moyen pour les Français se protéger autant que possible l'utilisation des transports en commun. Mais une fois sur le lieu de travail, d'autres méthodes s'imposent... A base de plaque de plexiglas, notamment.
Les entreprises veulent redéfinir leur espace de travail
En effet, pour les open-spaces ou tout autre espace de travail partagé, le respect de la distanciation sociale risque d'être difficile. C'est pour remédier à ce problème que bon nombre d'entreprises convoitent des panneaux de séparation en plexiglas, explique France Inter.
"Je travaille 17 heures par jour, sept jours sur sept, en lien avec les fournisseurs qui épuisent peu à peu leurs stocks, c'est très très sportif", confie d'ailleurs Charlie Wagemans, un fabricant de mobilier sur mesure installé dans l'Ain submergé par les commandes. Pour les sociétés, le but est désormais de parvenir à adapter des petits bureaux partagés en grands plateaux ouverts.