De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Naturisme : un nombre d’adepte en forte hausse en 2018 ?
Dans l’Hexagone, le naturisme semble séduire davantage d’année en année. En 2018, de nombreux pratiquants sont venu grossir les rangs du nombre d’adeptes puisque sur les 17% de nouveaux naturistes, 91% auraient décidé de réitérer l’expérience à l’avenir, indique la dernière étude de France 4 Naturisme. Une hausse qui survient après celle de 13% constatée sur l’année 2017.
Ce n’est pas tout ! D’après le Quotidien du Tourisme, qui reprend les informations du baromètre de France 4 Naturisme, cette croissance devrait continuer en 2019 : les réservations concernant ses 6 villages de campings en France une hausse de 10% dès le 31 janvier 2019.
En pratique, la majorité des nouveaux naturistes seraient urbains "stressés par leur vie et leur travail", mais néanmoins plus jeunes qu’usuellement. 14% d’entre eux ont moins de 40 ans, contre seulement 6% sur le reste de la population pratiquante recensée. 63% d’entre eux sont on couple et, d’une façon générale, ils sont assez aisés. Un tiers d’entre eux sont chefs d’entreprise ou cadres et 19% gagnent au moins 5 000 euros par mois.
Naturisme : une telle pratique peut-elle prendre en France ?
Entre le Lac du Salagou (Hérault), le Cap d’Agde (Hérault), le Bassin d’Arcachon (Nouvelle-Aquitaine) où le Médoc (Gironde), la France ne manque pas de sites naturistes. Pourtant d’après Arnaud Baubérot, agrégé d’histoire, docteur en histoire contemporaine, maître de conférences à l’UPEC et spécialisme du naturisme, de tels chiffres ne suffisaient pas à parler d’enthousiasme, en 2017.
"En France, le naturisme reste une activité relativement souterraine. A l’évidence, c’est un secteur de marché en croissance mais cela ne se traduit pas par un engouement massif dans l’opinion ou un changement notable sur le plan social", estimait-il dans les colonnes de Planet, l’année passée.
Cette dimension marginale du naturisme n’est pas seulement le fait de la loi. Dans l’Hexagone, "les codes de pudeurs sont plus présents" qu’ailleurs, rappelle l’historien qui souligne aussi la culture latine et catholique de la France. "Culturellement nous entretenons un autre rapport au corps, à la nudité", conclut-il.