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En vigueur jusqu’au 15 avril, le confinement général de la population devrait être prolongé. Le gouvernement a pour le moment évoqué une future sortie de la mesure par régions ou tranches d’âge. L’Académie nationale de médecine, plaide, elle, pour un déconfinement par région, avec de strictes restrictions sur les déplacements et le maintien de mesures de "distanciation sociale". Telle est sa recommandation transmise le 5 avril dans un communiqué.
Elle préconise en effet que "la sortie du confinement soit décidée sur la base de la région et non par classe d'âge (et) que cette sortie ne soit autorisée que dans les régions dans lesquelles une décroissance nette du nombre des patients Covid-19 devant être hospitalisés et un retour des besoins de réanimation à l'état pré-épidémique sont observés".
Déconfinement : des mesures strictes pour éviter toute deuxième vague
Déjà, la semaine dernière, l’Académie demandait à ce que le port d’un masque grand public antiprojection soit rendu obligatoire à l’ensemble de la population.
"Cette obligation serait la marque que la sortie du confinement n’est pas encore un retour à la vie normale et elle devrait être maintenue jusqu’à l’arrêt de la transmission du virus (absence de nouveaux cas dans les 14 derniers jours)", note-t-elle.
Voici quelques autres principes qu’elle prône :
- que les personnes résidant dans une Région en sortie de confinement ne soient pas autorisées à se rendre dans une Région encore en situation de confinement
- que la décision concernant les Régions frontalières soit prise en concertation avec les Etats voisins
- que la sortie de confinement soit accompagnée du maintien de l’interdiction des rassemblements (sauf cas exceptionnels, comme les obsèques, pour lesquelles le nombre maximal pourrait être de 20 personnes), du maintien des mesures barrières sanitaires (lavage des mains, gel hydro-alcoolique..)
Elle ne souhaite en revanche pas que la décision sur la sortie du confinement se fonde sur les résultats de tests biologiques individuels ; car "la disponibilité et la fiabilité n’apparaissent pas assurées à brève échéance, et les implications opérationnelles seront sources de confusion", estime-t-elle.
L’Académie demande par ailleurs que les études de sérologie (test Elisa) à visée épidémiologique en population générale soient "déclenchées au plus vite dans tout le pays sur une base Régionale, en vue d’apprécier le risque de survenue d’une deuxième vague épidémique".
Elle veut enfin que "la mise au point, puis la production, d’un vaccin soit accélérée".
Le gouvernement suivra-t-il ses recommandations ?