Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Jean-Jacques Bourdin : une plainte déposée au CSA ?
"ll faut être complètement imbécile pour balancer un tweet qui explique qu'il faut aller chercher des Canadairs pour balancer de l'eau sur la cathédrale au risque de l'écrouler", s'est récemment agacé Jean-Jacques Bourdin aux micros de RMC. Il s'en prenait alors à une personne en particulier : Lydia Guirous, figure bien connue du parti Les Républicains puisqu'elle en est la porte-parole.
"C'est une imbécile", a encore souligné l'animateur, en réponse au tweet de la candidate aux élections européennes, qui fera notamment face à la liste de Nathalie Loiseau. Sans surprise, la femme politique a assez peu apprécié ses propos. "Inutile d'être insultant", s'est-elle indignée dans un nouveau message, indique le journaliste Jean-Marc Morandini sur son site d'information.
"Peut-on être émue et espérer que les flammes qui dévastent #NotreDame soient maîtrisées au plus vite ? Je n'alimenterai pas votre tentative de polémique", a-t-elle poursuivi dans un premier temps. Avant de se fendre d'un ultime message, peut-être plus inquiétant pour Jean-Jacques Bourdin. Elle y annonce en effet avoir saisi le CSA "suite aux insultes et aux mensonges" de l'animateur.
"Un questionnement ne mérite pas des insultes publiques et répétées d'un journaliste lors d'une démission de grande écoute, même quand on est une femme… surtout quand on a raison", assène-t-elle ensuite, non sans joindre une copie de la lettre adressée au président du CSA à son tweet.
Jean-Jacques Bourdin a-t-il déjà eu à faire avec le CSA ?
Ce n'est pas la première fois que Jean-Jacques Bourdin doit faire face au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel. En février 2015, une vive polémique lui avait notamment valu une mise en demeure indique Le Figaro.
A l'époque, rappelle le quotidien, l'animateur avait estimé que Manuel Valls était visiblement sous "influence juive" dans le cadre de l'affaire Roland Dumas. Le CSA a estimé que de tels propos "étaient de nature à banaliser et à propager des comportements discriminatoires.
Plus tard, en 2016, le CSA lui a reproché son manque de maîtrise de l'antenne de RMC : Laurence Rossignol avait alors parlé de "nègres", souligne le journal à parution hebdomadaire Le Point. "Ce n'est pas le CSA qui va me donner des leçons de journalisme et d'indépendance", avait alors averti Jean-Jacques Bourdin.