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Le procès en appel de Berkane Maklouf et Cécile Bourgeon pour le meurtre de Fiona, s'est ouvert ce lundi au Puy-en-Velay, en Haute-Loire. En première instance, la mère de la petite avait écopé de cinq ans de prison, mais qui est-elle vraiment ? 

Le procès en appel de Berkane Maklouf et de Cécile Bourgeon, accusés de violences ayant entraîné la mort de la petite Fiona en 2013, s’est ouvert ce lundi à la cour d’assise du Puy-en-Velay, en Haute-Loire. A la barre, la mère de la fillette est revenue sur son parcours. Condamnée à cinq ans de prison en première instance, Cécile Bourgeon a éclaté en sanglot au moment d’évoquer la naissance de Fiona, a rapporté 20 minutes. "51 centimètres, 4,430 kilos. C’était un beau bébé, en bonne santé", a indiqué l’accusée.

Comme l’a relevé France Info, Fiona est née en 2008 alors que Cécile Bourgeon avait 20 ans. Cette dernière a rencontré le père de la petite fille, Nicolas Chafoulais, cinq plus tôt. Après avoir enchaîné plusieurs petits boulots, Cécile Bourgeon a travaillé plusieurs années dans une laiterie proche de Clermont-Ferrand. Consommant des stupéfiants depuis son adolescence, elle avait  entamé une cure de désintoxication après la naissance de sa deuxième fille, Eva, qui s'est avérée être un échec.

Elle a rencontré son ex-compagnon, Berkane Maklouf, en 2012. "Moi et Berkane, on était polytoxicomanes à fond, on n'était plus nous-mêmes. Je n'ai pas su protéger ma fille, j’ai échoué en tant que mère...", a expliqué la prévenue.

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Une femme influençable

"Les gens la jugent sans la connaître. (…) C'est une femme simple, fragile et faible, seule. Et Berkane est arrivé au moment de sa vie où elle commençait à s'en sortir", a estimé une proche de Cécile Bourgeon, rapporte BFM. Le psychologue, qui avait examiné Cécile Bourgeon au moment des faits, l’a décrite comme ayant une "tendance à instaurer des relations de dépendance, au risque d'être sous l'emprise de l'autre et de s'engouffrer dans des situations à risques", a rappelé France Info.

Lundi, la mère de Fiona a été interrogée sur sa tentative de suicide en prison : "Quand on souffre trop, on devient égoïste (...) On ne voit plus que les gens nous aiment ". Deux jours plus tard, la mère de la prévenue a présenté sa fille comme "quelqu'un qui allait vers les autres pour leur porter secours".

Par ailleurs, Cécile Bourgeon a une nouvelle fois évoqué la thèse de l’accident. "La mort de Fiona, c’était pas voulu, c’est un accident', a-t-elle affirmé à la barre. Le procès doit se tenir jusqu'au 20 octobre prochain, où le verdict sera rendu.