De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Du jamais vu jusqu’ici", assurent les scientifiques du plat-pays. C’est en tout cas ce qu’explique Vincent Bours, responsable du laboratoire d’analyse et de séquençage du Covid-19 de Liège, qui décrit le variant "Belge" à nos confrères du Soir. Ce qui étonne autant, de l’autre côté de la frontière, c’est la façon dont cette nouvelle mutation se comporte indique Le Figaro. Certes, le B 1.214 - ainsi que le désignent les chercheurs - ne représente que 4% des cas recensés chez nos voisins. C’est nettement moins que le variant britannique, qui concerne 70 à 75% des nouvelles contaminations.
Pourtant, le variant Belge n’en est pas moins inquiétant. Ou, à défaut, intriguant.
Variant belge : ce qu’il faut retenir
Au lieu de perdre des fragments d’ADN au fur et à mesure des copies, celui-ci en gagne. Par conséquent, il concentre plusieurs ajouts, poursuit le quotidien national marqué à droite. Autrement dit, les chercheurs ne savent pas comment il est susceptible de se comporter. Est-il plus contagieux ? Plus résistant aux divers vaccins qui circulent en Europe ? Impossible à dire en l’état actuel des choses.
"En termes de résistance aux vaccins, on n’a pas non plus d'indice. On n’a pas d'argument qui indiquerait qu'il faille s'en préoccuper outre mesure", veut tout de même rassurer Emmanuel André, docteur et microbiologiste à l’université catholique de Louvain, interrogé par la RTBF. Dans l’immédiat, donc, le B 1.214 ne rejoint pas le cercle fermé des variants dits "préoccupants". Affaire à suivre.